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 histoire de fesses [mak'] (-18)


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Dahlia Cohen
RULE THE MONSTERS WORLD
Dahlia Cohen
Impétuosité : 207
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HISTOIRE DE FESSES, C'EST UN CON, C'EST UN CAS, JE LE CON.FESSE
Froissement d'étoles dans l'artère sinueuse de la grande Moscou. Calfeutrée entre cuir et dentelles, silhouette louvoie parmi les quelques passants encore debout. Il est tard. A cette heure-ci, la marmaille soviétique ronfle à la gloire de Morphée. Dame nature, solaire, laisse place aux affres d'une obscurité latente. Résonance de quelques sombres desseins qui parasitent l'esprit une fois que le joug de Nyx s'abat sur les cœurs. Mais point d'inquiétude pour l'ombre dont le pas détonne entre les boulevards. Glas chimérique faisant écho au tempo du myocarde sous chaque corsage. Bras repliés contre poitrail, Souveraine s'immerge plus encore derrière un trench sépulcral. Vampire des nuits sans paupière. Errance du carcan de femme qui ne sait trouver le repos. Ô terrible langueur, battant fureur entre les lombes ! Ramdam d'émois qui maintient la tête en éveil malgré lassitude. Funeste fatum que de convoiter chérubin. Gangrène péremptoire qui ne reprend jamais haleine. Mal omnipotent.

Pour cela que brume trémule lorsqu'elle dépasse enfin les lourdes portes de la bâtisse. Quelques œillades çà-et-là. C'est l'endocarde qui se tourne et se retourne; éponge juteuse pleurant tristesse. Tignasse s'agite, rythmant l'aigreur de sa venue. Une bouche s'entrouvre sur son passage. Bien entendu, ce n'est pas sa première apparition en ces lieux. Et, sans doute est-elle déjà reconnue comme la cliente qui ne s'allonge pas. Peu importe. Sourcils se froncent alors pour chasser l'impudente qui murmure déjà aux oreilles de ses congénères. Foutre jouvencelles ! Dahlia n'a point besoin d'escorte, tandis qu'elle s'engage dans le colimaçon. Même fleur, même couche. Routine minutieuse des grands psychopathes. Sa paume glisse le long de la rampe. Caresse prématurée d'une inclination condamnée. Bile se monte aux cieux. Dernière inspiration d'une gorgone résignée.

Mirettes tapissent l'endroit d'un voile critique. Tout y est. Pourtant, conscience se surprend encore à découvrir la mansarde. Débute alors un ballet grotesque où les doigts s'affairent à déplacer puis replacer chaque détails. Annihiler les souffles erratiques que l'ouïe perçoit encore malgré le silence. Supprimer les images torrides de quelques étreintes méphitiques. L'encéphale persuade le reste que le berceau lui appartient enfin. Simulacre. Néanmoins, mascarade contente l'oisillon qui cesse finalement de s'ébattre. Un souffle de nicotine s'épanche de ses lèvres vermeilles pour parfumer l'atmosphère. Artiste contemple son œuvre. L'orage fulmine dans le lointain.

« Surtout, ne dites rien.

Désormais appuyée contre la lucarne tout juste entrebâillée, Dahlia regarde ses songes s'ébrouer au dehors, là où les ténèbres dévorent jusqu'à l'âme la plus pieuse. Dans son échine, un bruissement de chair. Maksim. Quelle folie l'avait une fois de plus mené ici ? Une brise navrée se meurt en condensation sur le double-vitrage. L'hirondelle s'agite enfin.

– Déshabillez-vous.

Dragonne affronte le regard - souvent - incrédule de la putain. Un signe du menton l'encourage à prendre place sur le divan, tandis qu'elle détaille les courbes, masque placide sur sa gueule de madone.

– Caressez-vous. »
  Mer 17 Avr - 10:15
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Maksim Milosevic
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histoire de
fesses


Chiotte.
La voilà qui doit revenir.
C'est déjà mercredi ?
Fuck.
Faut que je me rachète une montre.
Ou que j'arrête de m'en mettre plein le cornet.
Je passe plus de temps bourrée que sobre.
Tu m'étonnes que je vois pas le temps passer...
Il va pas m'attendre, le monde, pas vrai ?

Quoiqu'il en soit, ça me casse les couilles.
Les ovaires, voyons, vous n'avez pas de couilles ma chère !
Et ta mère, elle a des burnes ?

Les putains font leur boulot depuis ce matin.
Parfois je me souviens pas bien ce que ça fait de baiser toute la journée.
Voir plus de bites que de cigarettes, ça commence à faire bizarre.
J'ai oublié, ça fait trop longtemps.
Pas assez pour oublier comment baiser, par contre.
Et c'est bien ça le problème.

Toi, Dahlia, tu baises pas.
Pourquoi tu viens, dans ce cas ?
Tu es venue chaque semaine comme un chiot dépravé, à chaque fois pour juste regarder.
Et même pas moi en plus.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Je suis trop laide, c'est ça ?
J'pue trop la clope, pour toi ?
Tu sais pas faire ?
Un jour, tu m'expliqueras ?

Quand je te vois, je peux pas dire que ça me fait rien.
ça faisait bien longtemps que j'avais pas vu un cul comme le tien.
Tu sais pas à quel point j'ai bandé quand je t'ai vu la première fois.
Tu sais, je me suis déjà touchée en pensant à toi.
T'es belle, bordel, j'ai envie de te baiser.
Juste une fois, les autres, ça dépendra de toi.
Allez viens, j'ai chaud, j'suis moite, j'suis plus trop étroite.
Viens, je vais prendre soin de toi.
P't'être même que tu m'oublieras pas.

Tu me demandes de ne rien dire ?
J'suis une pute, mais j'suis pas une esclave.
C'est ça qui t'excite, Dahlia ?
De ne rien dire ?
De ne rien voir ?
T'es vraiment bizarre toi.
Vu ma tronche, tu dois te demander si les ordres que tu me donnes atteignent bien mon cerveau.
Mais t'inquiète pas, j'entends bien.
« Vous savez parler ? »
Non, parce qu'en fait je croyais que t'étais muette.
Et que peut-être c'était ça qui te bloquait.
S'aurait pas été très grave, tu sais.

« Vous allez me baiser ou pas ? »
Regarde, j'enlève mes vêtements.
Tu aimes ?
Regarde, j'ai plus de chemise, et j'ai plus de pantalon.
Tu aimes ?
Regarde, j'ai plus de soutien-gorge.
Tu aimes ?
Regarde, j'ai plus de culotte...
Tu baises ?
« C'est pour savoir si je dois me faire jouir toute seule. »
C'est vrai que tu ne me demandais même pas de me déshabiller, avant.
Ni de me toucher, d'ailleurs.
ça fait beaucoup pour toi, certainement.
Mais ça me suffit pas.
Tu croyais quoi ?
J'suis une pute, moi.

« Vous devriez venir essayer. »
J'ai les cuisses écartées sur le bord du lit.
Et c'est toi que je regarde quand je mets les doigts.
J'ai les seins qui bandent et les reins qui se cambrent.
Pitié, viens me prendre.
« Personne ne saura jamais que vous m'avez baisée, vous savez. »
Sauf toi et moi.
Et c'est ça qui dérange, n'est-ce pas ?

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Lun 22 Avr - 9:15
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Dahlia Cohen
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HISTOIRE DE FESSES, C'EST UN CON, C'EST UN CAS, JE LE CON.FESSE
Dame; sculptée de l'éternel givre des vastes étendues, aux confins du monde, là où la neige ne cesse de pleurer. Point de trémolos pour celle dont l'endocarde ne s'anime plus d'amour. Les décennies, assoiffant l'organe, s'en sont allées sans même sourciller. Clepsydre, fissurée, sanglote alors sablons envolés. Puisque néant habite désormais sinuosité, Fleur s'en remet aux caprices d'une Aphrodite qu'elle s'efforce néanmoins de taire. Sans doute quête-t-elle la fournaise du géhenne. Celle qui dévore corsage et dévaste raison. Cerbère, grand fauve famélique, que la gueule retourne encore et encore jusqu'à l’écœurement.

Maksim; sauvageonne d'une beauté féroce. Icône désabusée d'une génération de catins éplorées. Dépouille que paluches se plaisent à marteler. Point de tendresse sur la croupe de la belle. Exutoire certain d'une nature profonde que chacun s'applique à travestir derrière quelques simagrées déplorables. Et voilà que Dahlia ne se dérobe pas à cette vérité. Braises s'échauffent entre les lombes, tandis que roulure s'effeuille sous son nez. Mirettes s'égarent plus loin, chassant la scène qui prend vie juste là. Un embarras, silencieux, dont le rouge colore à peine les pommettes de la cliente qui ne s'allonge guère.

Lippes ne se mouvent jamais pour riposter. Silence religieux d'une madone qui semble pourtant ployer l'échine. Un pas en direction de la racoleuse avale le peu de distance entre elles. Iris; océan noir, s'immergent dans les siennes. Paraissent l'interroger. Pour quelles raisons se trouve-t-elle là ? Tendre souvenir d'une brebis galeuse qu'elle ne peut qu’idolâtrer à travers d'autres. La main s'élève pour effleurer mandibule, mais ne rencontre que l'absence. La tête s'agite d'un côté sur l'autre. Maksim n'est pas Céleste. Pourtant, bûcher timide projette quelques particules incendiaires ça-et-là.

« Décidément, vous ne pouvez vous empêcher de babiller.

Phalanges sanglent l'arrête du nez dans un souffle profondément las. Sourire trémule néanmoins sur les lèvres trop souvent pincées. A croire qu'elle affectionne les inepties de la jouvencelle. Moiteur des cuisses embaume son air. Effluves souveraines qui mordent l'abdomen. Et que dire des doigts dont l'ardeur fait frémir le derme. Dahlia contemple spectacle. Lueur pernicieuse au cœur du regard. Seulement point d'audace pour corneille à l’œil envieux. Droite comme la tige d'un jeune dahlia, la voilà qu'elle recule d'un poil. Mais que craint-elle malgré les ténèbres qui l'enlacent et l'habitent ?

– Je vous paye. Qu'importe si je vous baise ou non.

Sourcils se froncent alors. Chimère n'appréhende pas véritablement les enjeux. Les bras se croisent, la mine se renfrogne davantage. Mais n'est-ce pas le myocarde qui ramdam sous les jupons ? Et cela frissonne jusque dans la lingerie. Suzeraine n'attend-elle pas l'absolution ? Poigne rédemptrice qui invite à courber le dos. Silhouette se détourne alors du ballet, lascif, qui mouille davantage les chairs. Et papillonnent les cils, animal revêche qui ne parvient à admettre l'inclination.

– Vous êtes... obscène, que souffle murmure contre lucarne.

Les serres crissent sur le carreau qui suinte d'une chaleur putride. Paupières se ferment sur la nuit dont le gosier, distendu, s'apprête à dévorer la ville.

– Tout ceci est absurde. »

S'ébroue l'appétence entre les reins.
  Mar 23 Avr - 18:48
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Maksim Milosevic
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Maksim Milosevic
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histoire de
fesses


Jamais !
Qui pourrait m'empêcher de parler ?
Je déteste le silence.
Sauf quand il est parsemé d'une baise.
Mais ça tu ne connais visiblement pas.
Tu viens d'où, Dahlia ?
Du Moyen-Âge ?

Je t'emmerde, pas vrai ?
A pas fermer ma gueule comme tu voudrais que je le fasse ?
C'est quoi ton putain de problème ?
T'as pas envie de moi ?
T'as pas envie des autres ?
T'assumes pas ?
Putain, allez, Dahlia, baise-moi !

Super.
J'suis payée à me baiser toute seule.
Grosse ambiance dit donc.
Tu recules ?
Tu as peur ?
T'es vierge ?
Je n'arrive pas du tout à te cerner, décidément.
« Figurez-vous que ça m'importe un p'tit peu, quand même. »
Ouais, ça m'importe.
Regarde, quand j'y pense je gémis plus fort.
C'est ta faute, aussi.
C'est frustrant que tu gardes tes habits.
« C'est rare de voir une femme aussi charmante que vous dans un bordel. »
C'est rare que j'en ai entre les cuisses.
Allez viens !
« C'est rare que j'ai envie de baiser quelqu'un. »
C'est ça que tu voulais entendre ?
Parce que j'ai vraiment envie que tes doigts remplacent les miens là.

Obscène.
Bah tiens !
C'est limite un compliment chez les catins.
Mais venant de toi, je suppose que s'en est pas ?
Reviens, te retourne pas !
Qu'est-ce qu'il y a ?
Je m'y prends mal, c'est ça ?
Absurde ?
Décidément, tu m'intrigues.
On dirait un oiseau tombé du nid.

Allez viens, s'il te plaît...
Qu'est-ce que je dois faire ?
Tu ne me vois pas quand je me lève.
Tu ne me vois pas quand je m'approche de toi.
« Je ne comprends pas ce que vous attendez de moi. »
Dois-je te baiser ?
Dois-je te laisser ?
Dois-je enlever mes doigts de tes cheveux ?

Je n'avais même pas remarqué que tu es plus grande que moi.
Tes cheveux sentent si bon !
Ils sont doux comme les draps.
Allez, viens avec moi !
Si je fais descendre mes doigts le long de tes vertèbres...
Oui, comme ça...
Est-ce que ça te détend ?
« Si vous voulez, vous pouvez seulement me toucher ? »
Et je ne te toucherai pas, si c'est ça qui ne va pas.
« Je peux éteindre les lumières. »
C'est mon visage que t'aimes pas ?
Ou mes mains sur tes hanches, là ?
« Je peux pas vous promettre d'être totalement silencieuse, mais je peux arrêter de vous parler. »
Je dis pas ça en l'air, je le jure.
Même quand je me colle un peu trop à toi.
Rien que ça, ça me fait jouir à l'intérieur, t'imagine pas.
« Je peux porter un autre nom, ou pas de nom du tout. »
Je peux faire ce que tu veux.
Tu me paies, tu as dit.

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Ven 26 Avr - 9:28
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HISTOIRE DE FESSES, C'EST UN CON, C'EST UN CAS, JE LE CON.FESSE
Fraîcheur de la nuit se meurt sur le double vitrage. Aura céleste dont le givre caresse la peau, elle, brûlante. Minois déconfit contre le verre, le choc des températures frissonne le long de l'échine. Glacier éternel se fracture en son centre sous la dentelle. Dame vacille malgré posture intraitable. Et tangue dessein volubile entre parois osseuses. La main se découpe alors sur le carreau, cherche le pincement qui cingle et mord finalement le derme. Mais point d'ancre à laquelle harponner conscience pour fleur sauvage ployant à travers la brise. Brasier timide prend le pas sur la raison. Feu dévastateur dont le courroux ne trouve aucun repos.

Inspiration. Oxygène se montre douloureux entre les bronches, âcre. C'est l'appréhension, silencieuse, qui tord l'intérieur et écrase la poitrine. Douce Moscou; poison délétère dont l'essence même gangrène l'âme. Point de bienséance ni même d'accalmie pour ceux qui y vivent. Moscou; mère de tous les vices qui ne sait que pourrir beauté. Il faut être bien sot, peut-être candide pour songer à lutter contre cette finalité. Puisque lumière ne filtre pas à travers ce voile rouge, puisque trépas se calfeutre sous quelques risettes enfantines. Peinture mirifique, mensonge horrifique.

Volupté s'éprend alors de la nuque. Souffle chaleureux invitant à plus encore. Cils papillonnent, uniques témoins d'un ramdam sous le nombril. Cage-thoracique se gonfle d'un manque évident. Mais l'air ne se fraye plus chemin. C'est la concupiscence, dans l'abdomen, entre les reins. Et cela dévaste dépouille jusqu'à la moelle. Caboche s'affaisse vers l'arrière, s'appuie contre la silhouette qui se languit de l'ivresse à venir. Dahlia ne bronche pas quand paluche ose s'aventurer au delà d'une limite imperceptible. Au contraire, colonne se calque sur le maintien de la catin. Un soupire confortable échappe alors à son contrôle. Consentement muet du grand volatile.

« Obstinée, qu'elle déclare dans un rictus à peine visible.

Serres cramponnent une main vagabonde, la guide jusqu'aux abords de la soie. Et d'une même caresse, soulève le voile d'une tunique trop envahissante. Mirettes font face à celles de la ménesse dont le noir se reflète à travers la lucarne. Lippes s'écartèlent alors que phalanges asticotent les chairs sensibles, soutenue par la convoitise d'une madone éperdue. Sous le jabot désir trempe l'épiderme, flatte l’orgueil de la jouvencelle auprès d'elle. Squelette chevrote d'une avidité à peine contenue.

– Je veux que vous ne me laissiez pas le choix.

L'aveu s'empourpre d'une indignation muette. Est-ce là la raison de sa venue ? Aspire-t-elle à flancher ne serait-ce qu'une fois au moins ? Trémule le grand fauve. Et d'un sifflement furibond quémande l'étreinte salvatrice. Griffes martèlent la peau fine d'une menotte. L'effervescence gagne les synapses. C'est la fin qui se fait attendre.

– Si vous dites cela à qui que ce soit, je vous tuerai. »

Sûre qu'elle le ferait.
  Jeu 2 Mai - 15:55
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histoire de
fesses


Il n'y a pas milles façons de montrer qu'on a envie de baiser.
Et on ne peut rien cacher aux yeux d'une pute, rien, là-dessus.
D'abords, il y a les pupilles.
Elles gonflent comme le con, comme la queue, au même rythme, comme une jolie conjugaison.
Ensuite, il y a la bouche, elle s'entrouvre, elle transpire.
Et après, il y a le souffle du Diable, qui commence à crever les organes.
Je peux pas voir tes yeux.
Je peux pas voir tes lèvres.
Par contre, je l'entend, le Diable, dans ta bouche.

T'as envie de moi.
Si tu savais comme ça me fait plaisir...
« Obstinée ? Peut-être bien. »
En fait oui, ça sert à rien de jouer le mystère.
Tu le sais, de toute façon.
Que je ferai tout pour que tu finisses par m'en mettre deux.
Peut-être plus, pourquoi pas ?

Et plus tu te colles à moi, plus j'ai les seins qui bandent.
Plus j'ai les reins qui demandent.
Merde, Dahlia, t'es trop belle pour être ici !
T'as pas de mari, pas de gonzesse ?
Ou ils baisent tous comme des merdeux ?
Je devrais te foutre dehors, te dire que ça te va pas les bordels.
Ouais, je devrais faire ça...
Te dire que t'es trop belle pour moi.
Mais je crois que je suis trop égoïste...
Ou peut-être que j'ai trop envie de te sauter maintenant...

Surtout quand tu poses ta tête sur mon épaule.
Putain, comme tu es jolie !
Ta joue, là...
Tes yeux, là...
Ta bouche, waouh...
Et ta gorge.
Ta gorge.
Tous les peintres devraient faire ton portrait.
Et je baiserai un mois entier pour pouvoir m'en acheter un.

En attendant, j'ai la main qui trépigne, quand tu soulèves ta robe.
Je devine que tes poils s'hérissent.
Que ton désir monte, quand je glisse mes doigts dans ta culotte.
Quand je commence à faire tourner tes plaisirs.
« Alors vous ne l'avez pas. »
Pas le choix, pas de problème.
C'est ça que tu attendais ?
Que je te pousse contre la vitre, un peu plus ?
Que je te cambre encore un peu, comme ça ?
Que je te prenne à la gorge, pendant que je commence à te baiser ?
Même sans tes doigts, j'ai envie de jouir, moi aussi.
Tu sens quel pouvoir tu as ?
Tu le sais, que t'es belle, pas vrai ?
Tu en joues, je te vois...

« Si vous saviez comme j'ai rêvé de faire ça. »
Ferme ta gueule, Mak.
« Depuis que je vous ai vue la première fois dans cette piaule, j'avais envie de vous baiser. »
Et que tu me baises en retour, bien sûr...
Tu me baiseras, pas vrai ?
Regarde, je vais plus vite, je vais plus fort, je vais plus loin...
Tu me vois, te regarder ?
Putain, te voir gémir est la plus belle chose que j'ai jamais vu.
« C'est rare qu'une pute ait envie de baiser quelqu'un... Mais vous. Personne ne pourrait dire non. »
Encore moins moi.
Ce serait une insulte.
Ma main sur ton sein n'en est pas une, au moins.
« Vous êtes encore plus jolie quand vous vous faites prendre. »
C'est vulgaire ?
Un peu trop, peut-être ?
Mais de toute façon, tu n'as pas le choix.
C'est toi qui voulais ça.

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Dim 5 Mai - 8:42
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HISTOIRE DE FESSES, C'EST UN CON, C'EST UN CAS, JE LE CON.FESSE
Myocarde, cristallisé dans quelques éclats de givre, ne s'ébroue pas immédiatement. Pourtant, chaleur resserre son étau autour du carcan trop étroit. Peut-être pourrait-elle éprouver enfin cette euphorie qu'elle désespère tant de retrouver. Mais les décennies ont écrasé entre leurs doigts ce qui trémule habituellement en chacun: la passion. Tandis que les aiguilles de l'univers persistent dans leur ronde, dahlia se flétrie de ne plus sonder que le vide. Douce mélancolie faisant petit-à-petit son nid entre les ventricules. Corneille d'un jais sépulcral dont le croassement fêle davantage le corsage.

Phalanges taquinent moiteur dans l'espoir présomptueux de lui dérober un soupçon d'émoi. Caresse délicate qui contraint la madone à se cambrer d'une obscénité rougissante. Les paumes à plat contre le carreau ruisselant d'une condensation équivoque, ses lippes libèrent finalement une thrène. Les yeux ronds d'une stupéfaction profonde, Dahlia accueille l'ivresse dans quelques soubresauts pour le moins guindés. Reine déchue d'un royaume depuis longtemps érodé, celle-ci ne perd rien de sa superbe. Alors, quand délectation lui prend les sens, c'est la totalité de son être qui s'efforce de contenir le séisme grondant.

Mais voilà que sauvageonne s'épanche sur l'envie qui lui cisaille les lombes depuis leur rencontre. Et, si Dahlia ne s'enorgueillit pas de provoquer pareil engouement, elle ne peut réfuter l'éréthisme que cela provoque en elle. Son poing frappe une fois, deux fois sur la vitre fragile dont le montant s'ébranle de douleur. Sculpture de marbre se fissure dès lors. Ne reste plus qu'une femme dans tout ce qu'il y a de plus féroce. C'est le corps; tohu-bohu de terminaisons nerveuses qui implose d'une satisfaction exacerbée. Les genoux cèdent sous le poids d'un vertige gargantuesque. Et c'est la mort qui prend l'abdomen...

Poussières lumineuses virevoltent sous ses mirettes. Agitant crinière d'un côté sur l'autre, volatile peine à récupérer toute sa tête. Les doigts tirent sur la soie pour l'ajuster à nouveau. Le gosier se racle d'un embarras à peine contenu. Pourtant, Dahlia s'ose à confronter le fauve qui s'impatiente derrière elle. Quelques minutes où elle prend véritablement le temps de contempler son allure. Beauté animale lui rappelant celle qui l'habitait autrefois. Un rictus à la fois confus et chaleureux s'esquisse sur ses lèvres pourpres. Un nœud familier l'enserre dans le poitrail, tandis qu'elle reprend constance sous le museau de la courtisane.

« Vous parlez beaucoup trop, qu'elle répète plus doucement, est-ce une manière de tromper l'embarras ? ou bien les clients aiment-ils cela pour beaucoup ?

Dahlia bâtit un énième rempart. Sûr que celui-ci pourrait être dépassé plus aisément qu'au départ. Alors, elle arpente la mansarde comme pour échapper une fois de plus à l'impudence de la jeune femme; ombre méphistophélique qui file entre les doigts sans qu'on ne puisse rien y faire. Evidemment qu'elle ne souhaite pas converser désormais. Comme Icare souhaiterait s'éprendre du soleil, Maksim s'alanguit de pouvoir, elle aussi, s'évanouir d'exaltation. Mais la cliente n'est point docile malgré ses demandes.

– Savez-vous pour quelles raisons je vous ai choisi ?

Elle laisse une poignée de secondes folâtrer avant d'ajouter:

– Non, ce n'est pas pour votre conversation, sarcasme, mais parce que vous avez cette... férocité qui manque tant à mon quotidien.

Inspiration ronflante.

– Mais souvenez-vous que je le suis davantage encore.

Menace tacite, peut-être. Toujours est-il qu'elle dévore la distance qui les sépare pour l'acculer contre la cloison. Ses doigts dessinent le galbe d'un sein, s'égarent contre le flanc puis se hasardent à flirter avec l'indécence.

– Vous en mourrez d'envie, n'est-ce pas ? »
  Dim 5 Mai - 18:15
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Maksim Milosevic
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Maksim Milosevic
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histoire de
fesses


Il n'y a que les nonnes qui pourraient s'offusquer de tout ce qu'il se passe.
A chaque gémissement, j'ai envie de mourir avec elle.
C'est bizarre.
Je devrais pas avoir autant envie de quelqu'un, moi, la petite pute de service.
Pourtant c'est le cas.
C'est arrivé comme ça.
Et quand on aura fini, j'aurai peut-être plus aussi envie ?
J'en sais rien.
Mais ça me fait du bien.
J'me sens un peu humaine, ça change.
J'suis pas qu'une pute, pas qu'un proxénète.
J'suis autre chose, aussi.
Mais je sais pas quoi.
Je sais plus trop.
Y'a plus rien qui est compréhensible quand tu te mets à trembler.
Et que ça pulse contre les doigts.
La meilleure sensation de tous les temps.

Faut que tu t'écartes, après.
Que tu remettes bien ta robe, histoire que ça ne dure pas plus.
Parce qu'on sait jamais ce que je pourrais te faire.
Recommencer ?
Ce serait amusant, tu sais.
Allez... On recommence ?
« Ils aiment ou ils aiment pas, je m'en fous. Je parle quand je veux. Et comme je veux. »
Je fermerai clairement pas ma gueule.
Entends-le maintenant.
Je suis pas un cadavre qu'on baise violemment.
ça marche pas comme ça.
Déjà qu'on me paie pour avoir du désir pour n'importe qui !
Il faudrait aussi que je dise plus rien ?
Le client est roi, mais que de ma chatte.

Pendant que tu t'éloignes, je commence à me peler le cul.
A quoi tu joues ?
Si tu ne veux définitivement pas me baiser, autant me le dire.
Que j'attrape pas une pneumonie.
Pourquoi tu m'as choisie.
Excellente question, tiens !
Bien sûr que je me la pose.
Qui ne se la pose pas ?
Pourquoi moi, alors que t'es à tomber par terre, et qu'il y a dix gonzesses plus jolies que moi rien qu'à cet étage ?
Pourquoi moi, alors que tu peux juste draguer la première nana qui passe pour l'avoir dans ton pieu ?
Me mens pas, je sais que tu y arriverais en un claquement de doigts.
Comme par magie.
Et t'oses me dire que c'est parce que je suis sauvage, ou je sais pas quoi ?
C'est ridicule.
« Pas la peine de me menacer, j'ai entendu la première fois, je ne suis pas sourde ni stupide vous savez. »
Je finis par hausser les épaules.
« J'dirai rien à personne, bla bla bla. Vous voulez que je m'agenouille ? »
Pour promettre et peut-être autre chose ?
Non ?
Dommage.

Putain !
Le mur est froid, merde !
Mais je vais pas me plaindre, parce que j'ai tout en moi qui bande.
Faut pas jouer avec le feu, chérie.
Surtout pas le mien.
Alors ne commence pas ce que tu peux pas finir.
Sinon...
« ça vous amuse ? »
A voir ton petit sourire en coin, je suppose que oui.
Mais on peut s'amuser autrement maintenant, non ?
Ce serait intéressant, j'en suis sûre.
« Oui, j'en ai envie. »
J'vais pas te mentir.
En général quand je baise quelqu'un, on finit toujours par me baiser en retour.
C'est le donnant-donnant, tu vois ?
Mais avec toi, j'suis plus sûre de rien.
« Vraiment beaucoup, même. »
J'adore ce que tu fais.
Tu sens comme j'ai envie, maintenant ?
Quand j'écarte un peu la cuisse.
Je t'invite, allez.
J'ai les dents qui crèvent la bouche.
Et la main qui s'accroche à ta nuque.
Parce que je vais tomber de désir, je pense.
« Mais est-ce que vous, vous avez envie de moi ? »
ça te crèverais de le dire, je suis sûre.
Mais c'est encore meilleur.

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Jeu 9 Mai - 8:10
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Dahlia Cohen
RULE THE MONSTERS WORLD
Dahlia Cohen
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HISTOIRE DE FESSES, C'EST UN CON, C'EST UN CAS, JE LE CON.FESSE
Le pouvoir. Quelle douce infamie que d'éprouver les affres du pouvoir. Et il se dissimule partout, même là où on ne devrait pas l'attendre. Il n'y a pas que la royauté pour s'en délecter. Il suffit d'ouvrir un tant soit peu les yeux. Il suffit de se montrer honnête. La toute-puissance se calfeutre au sein d'une famille, à travers l'attitude despotique d'un employeur, dans la fougue implacable d'un amant. C'est le maniement, sinueux et habile, d'une poupée de chair. Point d'hésitation, point de tressaillement. Cela passe par l'assurance des Dieux d'antan. Main-juge dont le courroux s'abat chaque fois qu'elle le désire. Gangrène à laquelle on ne peut échapper.

Voilà que phalanges s'éjouissent de l'impatience qu'elles asticotent. Et les cuisses, ouvertes, qui réclament la caresse péremptoire que Dahlia ne se résout pas à offrir. Rictus mutin sur les lippes. Lueur à la fois sournoise et vorace au cœur des mirettes. Pourtant, le temps s'écoule lentement, sans ne jamais céder. La pointe du nez frotte la pommette empourprée de quelques émois obscènes. Va-t-elle donner le coup de grâce ? Rien est moins sûr. Poison venimeux s'insufflant dans les veines. Ne point consentir au caprice pour mieux s'insinuer sous la tignasse. Vile manipulation que de se faire désirer, aduler.

Alors menotte se montre plus insistante encore contre la couenne humide. Médisance que de se farder d'une volonté factice. Mais jamais elle ne s'y contraint. Pourtant, la faim trémule sous le nombril. Vile sensation que de voir charogne courber l'échine. Madone s'efforce d'inspirer l'oxygène qui manque à ses poumons. Et, perdue dans un souffle lancinant, impose une nouvelle fois distance. Sûr que non, vipère ne ploiera pas aujourd'hui. Elle dérobe baiser du bout des lèvres dans sa fuite; promesse tacite d'une prochaine fois à venir. Puis minaude, tandis qu'elle réajuste châle sur ses frêles épaules.

« La semaine prochaine. Même heure.

Le timbre se durcie. Jouvencelle se mue dès lors en marâtre; vindicative et aigrie. Elle jette nonchalamment liasse sur le divan froid de toute étreinte. Point de remord pour la Dame qui s'alanguie de disparaître enfin. Une dernière œillade dans le miroir afin de s'assurer que profil ne s'en trouve pas froisser. Et voilà qu'elle s'apprête à se volatiliser, laissant derrière elle l'effroi d'une profonde indignation. Sourire lui est adressé alors que paluche s'empare finalement de la clenche. Dahlia s'autorise quelques secondes d'une contemplation silencieuse. Souvenir d'un abandon à peine avoué que deux empreintes ruisselantes sur le carreau embrumé illustrent pourtant outrageusement.

–  Il me tarde de vous retrouver, Maksim. »

Passion roule sur la langue, dans la bouche. Un souffle résonne dans la mansarde. Et Dahlia s'échappe finalement. Pincement entre les lombes qui ne disparaîtra que la fois prochaine, elle se voit dans l'obligation de s'immobiliser un instant. Paupières closes, dépouille s'éveille d'un sommeil éternel. C'est le frottement entre ses cuisses qu'elle éprouve encore, là, alors qu'elle s'empresse de fuir cet endroit. Cette fois le silence l'accompagne dans les corridors. Les filles savent. Elles n'ont pu résister à la tentation d'écouter aux portes. Quelle étrange femme !, qu'elle perçoit lorsqu'elle passe enfin le seuil du bordel, quel curieux personnage !
  Mer 15 Mai - 7:42
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