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 maman est sotte | (valeriy)


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

Page 1 sur 1
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Maksim Milosevic
Impétuosité : 209
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maman est
sotte


Oups.
« Oh, merde, putain... »
Poum, pam, toudoum, pam.
ça fait un putain de bordel dans mon cerveau.
Abus d'alcool.
C'EST PAS BON POUR LA SANTE.
HAHA !
Vos gueules.
« ça va Madame ? »
C'est un junkie ? Je vois pas sa tronche.
Fuck you.
« Oh bah ça va, j'voulais juste t'aider, pauv' conne va ! »
Il doit continuer à m'insulter, mais je l'écoute plus.

Qu'est-ce que je fous là déjà ?
J'ai encore du m'endormir dans la rue.
Faut vraiment que je m'achète un chien guide d'aveugle.
Enfin, guide de poivrote.

« T'as du feu ? »
« Tu manges rien alors que t'es encore défoncée ? »
« Bah si regarde, je bouffe une clope là. Alors, t'as du feu oui ou merde ? »
Visiblement merde.
Fait chier.

Je fronce les sourcils.
Y'a déjà du soleil ou c'est un lampadaire ?
Ce que je vois là-bas par contre, c'est le putain de Cul de Poule.
Cette petite daube sur mon trottoir.
Connard de Yasha et sa loyauté de merde.
Sale enfoiré.

« Vous me laissez pas entrer, c'est quoi cette grosse blague ? J'ai mon cul placardé sur tous vos murs ou quoi ? »
Depuis quand je suis une criminelle recherchée ?
Fallait me le dire.
« Allez bien vous faire foutre. »
Je rentrerai autrement.

Avec un peu plus de poils sur le dos.
Le glouton, bizarrement, tout le monde le fuit.
A croire que c'est une bestiole qu'on apprécie pas trop.
Je dois être réputé pour être un petit trou du cul de la forêt.
Mais ça m'arrange.
En particulier pour passer par les toits et m'incruster par une fenêtre.
Oups, pardon Madame ! Joli derrière, en passant !
Wolah ! Pardon Monsieur, rangez-moi ça s'il vous plaît !
Mon Dieu, c'est qu'il en a une énorme celui-là !


Trésor !
Le voilà.
Bizarrement, le glouton ça fait fuir son client.
Tant pis pour lui.
« Excuse-moi de te déranger, chéri. » que je lui dis en reprenant une forme plus humaine. « Mais j'ai vraiment besoin d'un putain de briquet. »
Tout ça pour un briquet.
Vu son air ahuri, je crois qu'il n'a pas compris.
AH NON !
Suis-je bête.
« Et de fringues aussi, si tu as ? »
C'est bien, tous les deux à poils l'un devant l'autre. Au moins si Yasha rapplique je pourrais faire genre que j'étais venue pour ça.
Il y croirait ce connard, j'en suis sûre.
D'ici qu'il arrive avec sa canne, on sera l'année prochaine.
Haha ! Faut que je la garde celle-là.
Je l'écrirais dans les chiottes avant de partir.
« Je paierai à sa place. ça fait cher le briquet mais j'avais envie de venir te passer le bonjour. »
Je m'assieds sur le lit tout froissé. J'aime bien les lits froissés

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Jeu 4 Avr - 9:24
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Maksim & Valeriy

 
« "J'entends au-dessus de moi dans les cieux, les anges qui chantent entre eux. Ils ne peuvent trouver de mot d'amour plus grand que celui-ci : Maman."
»


Fatigue livide, mécanique huilée de lubrifiant bas de gamme, une main, qui va, qui vient.
Valeriy voudrait dormir.
La bouche maintenant, fourreau humide, réceptacle à foutre encore chaud. Verge usée enfoncée dans le cloaque qui ne révulse pas.
Valeriy recrache, il ne doit pas venir si vite, la maille en dépend.
Une pogne agrippe sa croupe, cambrure chérubine prête à être prise, l’éternel cul serré fait voir les étoiles depuis tant d’années maintenant.
Valeriy ferme les yeux, avec un peu de chance, il va s’endormir.

Fantasme lubrique sur le repli des paupières cinquantenaire, il ne prête plus vraiment attention au tic tac des bourses qui frappent son épiderme. Dans ses songes, c’est un autre qui le baise, et se repaît de sa chair. Autrefois, tout les malins qui s’offraient les guiboles filiformes de poroniec avaient le visage d’un seul. Niels, amour unique, Niels obsession lubrique, Niels, noces oniriques, Niels battement myocardiques atrophiés par la solitude.
Les enfants devraient être brûlés pour arracher leurs parents à la passion. Celui-là, Valeriy l’aurait voulu bouffé, pour retrouver les yeux du paternel condamné.
Mirettes entrouvertes, bribes de pornographie infernale offerte par son corps, au plus offrant, il chasse le souvenir de Niels. Quelque chose parle.

Il s’accroche à ses épaules fébriles. Valeriy soupire.
“ Bonjour joli coeur.
Ta gueule.
-C’est qu’il en met du coeur à l’ouvrage ton vilain…
Ta gueule.
-Moi aussi, on m’a baisé dans ces draps tu sais…
Je sais Cosmes, je sais. Dégage.
-On aurait fait un bien beau duo. Ils auraient claqué un max pour nos culs rassemblés.”

Le rire du spectre claque dans sa tête. Ancien gagneur pour Yasha, tué, pour une passe refusée, par un avide payeur. Cosmes appris par cœur, Cosmes aux souvenirs appropriés s’accroche plus fort, mais part, en un claquement de reins. Valeriy rouvre pupilles sur le monde. La catin ectoplasmique est plus forte tête à l’habitude.

Fraîcheur de l’air qui s’imisce dans la carne délaissé, Valeriy se redresse prêt à bouffer l’impudent dérangeur de son travail, fait face à la fouine adorée. - Maksim! L’iris de jais s’accroche aux courbes maternelles. Maîtresse d’autre gagneuse que lui, butin de chair divin, elle est d’une nudité impudique superbe qui finit par accrocher sourire mutin aux lèvres du marmot. - Oui, attends.
Cul à l’air, la catin se cambre, penche sous son lit pour en extraire des étoffes froissées, loin des parures luxueuses offertes par la princesse, plus à voir avec les guenilles d’un mome du peuple. La chemise est posée sur les épaules de la maquerelle, alors qu’il attrape d’une distraite menotte un briquet pour le glisser entre ses doigts.
Le petit palpitant se calme, apaisé par la présence maternelle, et le gamin sans gêne vient noyer son visage dans la nuque de la créature, retrouvant les vapeurs d’alcools et de vices si chères à son coeur. - T’aurais pas pu mieux tombé. C’était chiant. Torse moulé dans le dos couvert de la maman choisie, nudité du nourrisson, elle peut bien le baiser même, l’inceste est une forme d’amour ordinaire.
Un vieux souvenir glace son échine juvénile. - Yasha sait pas qu’t’es là hein? Il entend déjà la voix de la vieille Yaga râler sur le fric perdu.
Il lui taillera une pipe dans une matière autre que le bois, si la vieille fait sa colérique.


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  Jeu 4 Avr - 14:19
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maman est
sotte


C'est le gamin.
Je l'ai toujours appelé le gamin.
Même quand je l'ai rencontré, qu'il avait la même tête qu'aujourd'hui, c'était déjà un gamin.
Et même quand on finira en cendres, il sera toujours un gamin.
Je ne sais pas trop pourquoi, il a des allures de bambin qui chiale.
Parfois, je me demande comment ça peut être possible.
Quel gosse supporterait d'être un catin ?
Son cerveau est bien un mystère que je comprends pas.
J'crois qu'il faut que j'arrête de chercher, en fait.

Putain, oui, chaleur.
On se pèle un peu le cul.
« Merci chaton. »
Double merci, le briquet, c'est clairement mon obsession.
Clope au bec - soigneusement foutue au-dessus de l'oreille avant transformation - ça transgresse mes poumons.
ça me ferait limite jouir. Oui !

Gamin s'accroche comme un koala.
Sur le dos, dans les cheveux.
Je sens sa queue dans mon dos.
C'est bizarre.
C'est comme mon môme.
Et parfois, on baise quand même.
Tu crois qu'on appellerait ça de l'inceste, si on te demandait ?

« ça devient rare, les clients qui baisent bien. »
ça a toujours été comme ça. Même si, avant, on les remarquait bien avant de les foutre dans son lit.
Depuis la charmante époque des jeans slims et des jupes trop courtes, le monde vend de la mauvaise marchandise aux yeux. On croit que celle qui porte un string va nous baiser si fort qu'on oubliera notre humanité. Et au final, on se retrouve avec une petite vierge effarouchée.
J'en ai vu, croyez-moi.
C'est qu'on me trompe plus.
« Crois-tu, quand il va entendre qu'un putain de ragondin est entré chez lui, il va finir par rameuter sa gueule ici ! »
Mais ça me fait rire !
Autant le fait qu'il prenne huit ans à monter jusque là, que le fait qu'il ne sache pas faire la différence entre deux mustélidés.

En me retournant, je peux voir le gamin.
ça peut paraître bizarre, mais je l'aime.
C'est bien un des seuls que j'aime comme ça.
Et l'ombre de la vieille putain de Yaga me fait toujours péter les plombs.
Que fait-il encore ici ?
« C'est moi que tu devrais baiser pour te faire pardonner. »
Bien sûr, que je ronchonne ! Yasha garde le monopole d'une couenne qu'il malmène un peu trop.
« Ce cafard n'est qu'un misérable traître. »
Je lui ai tout appris.
AH !
Quel connard !
De m'avoir laissée sur le trottoir !
« Il ne mérite pas un rond de ce que tu lui rapportes. »
Latte un peu plus grosse, histoire de noyer la colère.
Je lui crèverai bien sa gueule.

« Pourquoi tu restes ici ? »
J'ai du lui demander cent fois.
Mais peut-être que celle-ci changera quelque chose ?
Je sais pas.
« C'est pas comme si il en avait quelque chose à foutre de vos gueules. »
Tant qu'il a son pognon...
« Je le connais bien. »
Trop bien, peut-être, et lui aussi me connait trop bien.
C'est peut-être pour ça qu'on arrive pas à se voir en peinture.
On sait de quoi l'un et l'autre est capable.
Enfoiré.

Quand je pose mes mains sur les joues roses du gamin, c'est pour le regarder.
Il est beau, le gamin.
Il l'a toujours été.
« Je m'inquiète pour toi, tu sais. »
Gentille maman.
« Si un jour il t'arrive quelque chose et qu'il ne fait rien... ça me rendrait folle. »
Je le tuerais de mes mains.
« Quand je constate qu'il ne vous défend même pas des connards qui viennent ici... »
Que je peux m'introduire en douce sans que personne ne le remarque assez vite.
« Je ne peux pas te protéger quand tu es ici. »
J'aimerais tellement.
Quand je pense à tous ces vieux timbrés qui viennent se vider ici...
En lui...

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Sam 6 Avr - 8:15
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Maksim & Valeriy

 
« "J'entends au-dessus de moi dans les cieux, les anges qui chantent entre eux. Ils ne peuvent trouver de mot d'amour plus grand que celui-ci : Maman."
»


Imparfait petit chérubin, à ses grands yeux brillants d’humidité, on donnerait le bon dieu sans confession.
La goule divine n’a pourtant pas voulu de sa carcasse gisante, corps rongé par ceux dont il est devenu le semblable, et a laissé à la surface de l’astre terrestre, ce petit monstre aux grandes iris nimbée d’émotion dont l’âme brisée avait su planter ses griffes acérées dans le myocarde alcoolisé de la maquerelle. La mère maquerelle, la mère Makrelle, la mère Maksim. Qu’importe. C’est Mama.
Mama frisonne, son corps se meut, fait don de sa chaleur.
Mama veut une clope, il hume le parfum du tabac qui fait frémir les cordes de sa propre addiction.

Le membre mou campe contre l’échine maternelle, peu d’effort pour qu’il ne bande fièrement, montre sa grandeur à Mama, Mama sera fière s’il bande dur, c’est le genre de chose qu’on l’a toujours encouragé à faire, bander dur, comme un homme, comme un vrai, Valeriy inspire paisiblement le parfum des cheveux ondulés qui chasse peu à peu l’odeur dégueulasse du vieux pervers.
Sa caboche se redresse, bascule vivement d’avant en arrière.
Il a cessé d’y prendre du plaisir, c’est de sa main qu’il jouit le plus souvent, chasse leurs paluches malhabiles qui ne maîtrisent en rien les codes du corps qu’on épuise, du crépuscule à l’aube, et celle d’après encore. - J’pas envie qu’il vienne. S’il monte il va te foutre dehors, et j’ai envie que tu restes. La vieille Baba Yaga ne blague pas avec le pognon qu’elle empoche, et même si Mak paye pour le client envolé, Yaga verra dans cet entretien, une perte de temps, perte de rendement, perte d’argent.
Il ferme les yeux. Cosmes vient souffler d’un rire à son oreille.
Il rouvre les yeux. Putain de fantôme.

La petite carcasse chétive se redresse délicatement, mouvements plein de grâce pour la putain des bas fonds, alors qu’il relève la tête vers Mama. Il y a quelque chose dans ces yeux là qu’il n’a pas vu ailleurs. C’est peut-être pour ça qu’ils baisent parfois. Si elle lui offre ce regard, c’est qu’elle l’aime, et on baise furieusement ceux qu’on aime. Jusqu’à ce que le corps se révulse, jusqu’à ce que son con pulse contre sa queue. Mama a droit aux faveurs spéciales, puisqu’elle est unique parent sur terre.
"Les parents ne touchent pas leurs enfants."
Tu sais combien j’en ai appelé Daddy aujourd’hui?
Ses lippes glissent dans le creux du cou de Mama. - T’es en colère Mama? Fais pas la tête… Charmes délicats qu’il appose sur la peau vieillie. - Ici, les gens viennent pour les garçons, je les protègent comme je peux, ils sont plus jeunes que moi… Mama fais pas la tête… S’il te plait.
Ses épaules se soulèvent, il relève la caboche, lui fait face. Il le sait. Il sait qu’elle a raison. - Il me garde. Et puis, je vais pas bosser pour toi quand même. La tapin en solitaire, il l’a fait, il l’a fait et son corps en frissonne encore.

Main sur ses joues, il étire un sourire. L’un de ceux qui sont son charme, insolent, insouciant, brûlant de provocation, de stupre et de candeur. Cocktaïl dangereux.
- Ca va. Tu sais bien que j’men sors toujours. Et les petits ont besoin qu’on veille sur eux. On peut pas dire que Yasha soit doué pour ça. Mais Pina est là.
La blessure la plus intime que ce lieu a taillé dans sa chair est celle d’un absent, qui n’a eu aucun coup à donner pour marquer la carne jusqu’à ses derniers jours. - La plupart se comportent bien. Enfin, autant que des clients qui aiment les poupées jouvencelles pour ce qu’elles encaissent. Mais j’encaisse. Normalité désabusée du quotidien vicié, il relève ses grands yeux vers elle.
-Mama est inquiète. Il est fier, fier comme un coq, il provoque avec malice. - Mama est jalouse? Cosmes chante une stupide chanson dans sa caboche. - Tu me chantes une berceuse? Les fantômes parlent trop fort.
Sur le sein blanc de la madone, la bouche du môme fond. Iris incestueuse plantée dans celles de la maquerelle, de ses caresses expertes, le plat du muscle aqueux titille le mamelon stérile, gamin jamais nourris cherche la tendresse maternelle, en s’offrant à ses caresses.
Berce moi,
Baise moi,
C’est presque pareil.

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  Sam 6 Avr - 11:56
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Me foutre dehors, oui, non, peut-être.
Peut-être qu'il me cassera les dents avant.
Enfin non !
Plutôt « peut-être qu'il enverra ses gorilles me casser les dents avant ! », haha !
Parce qu'il peut pas casser des gueules, lui.
Ou peut-être à l'horizontal, seulement.
Putain, c'est marrant ça aussi.

Valeriy, pardon.
J'ai failli t'oublier.
ça m'arrive, tu sais.
D'être dans la lune. De me barrer trop loin.
Surtout quand je fais la putain.
Parce qu'on a beau aimer baiser toute la population du monde, c'est qu'on tombe pas toujours sur des maîtres.
Patience, que me disait Maman, patience...
Laisser l'oisillon devenir phénix, et laisser ses ailes se déployer.
Laisser la queue bander surtout !
Quelle connerie !

« J'ai passé l'âge de faire la gueule. »
Pas que faire genre que je parle plus pendant une heure m'ennuie, mais c'est carrément chiant.
Même pour moi. Une heure sans parler ! Impossible.
« Mais j'aime pas te savoir dans un taudis pareil sans aucune barrière entre ton joli minois et le poing qui s'écraserait bien dessus. »
Parfois, j'imagine qu'un grand dadet entre ici, te tord le cou, et repart pour son bon plaisir.
« Yasha ne te dit pas que si on le payait une mine d'or pour te crever, il le ferait sans hésiter. »
Moi, je le ferais pas, jamais.
Pour aucune de mes filles, et encore moins pour toi.
Mais qu'est-ce que tu fais là, gamin ?
Qu'est-ce qui te retient ?

« Il suffit d'un seul, gamin, d'un seul. »
Il n'y en a eu qu'un seul pour Tilda, quand je l'ai retrouvée couchée au p'tit matin.
Couchée sur le dos, les yeux grands ouverts, la gueule en sang.
Un seul connard, et c'est terminé.
« Et c'est toi qui veille sur eux ? »
Je secoue la tête en terminant ma première clope.
Souvent, ça veut dire que j'enchaîne sur la deuxième.
« T'as vingt ans dans ta tête et quinze dans ta queue. »
Tu es froissé ? Pas mon problème.
Maman ne va pas toujours être sympa.
Puis c'est vrai.

Maman est inquiète, bien sûr !
Maman a peur de retrouver le bébé tout raide mort.
Maman est jalouse, quoi ?
Peut-être un peu, je ne sais pas ?
Ôte-moi ce sourire de ton visage, gamin.
ça me plaît pas quand tu te fous presque de moi.
« Maman est agacée. »
ça m'arrive un peu trop souvent, maintenant.

Puis y'a ta bouche sur mon sein.
Puis y'a ta main sur mon sein.

Que fais-tu, gamin ?
Est-ce encore un caprice dont tu es si fier ?
« Arrête. »
L'ordre est présent, mais le reste dit rien.
J'ai le sein qui bande et le cerveau qui crisse.
ça fait combien de temps qu'on a pas baisé, Valeriy ?
« Je me ferai balancer par la fenêtre si Yasha nous trouve, en plus, entrain de baiser. »
Bébé contre poitrine, ma tête balance en arrière, objet des délices que tout le monde aime un peu trop, les seins, le con en avant, les cuisses écartelées au vent.
Dire que les hommes aiment trop ça.
Et toi, Valeriy ?
« Tu peux pas venir me baiser chez moi, comme tous les mômes du monde ? »
Non, il faut que tu le fasses ici.
Et les mômes ne baisent pas leur mère, Mak.
Y'a que Valeriy qui fait ça.
Et toi qui donne pas l'exemple.

« Une libellule s'est posée sur la lune.
Dans les bois, au profond des nids,
Les oiseaux se sont endormis. »

Je chante pour toi.
Les cheveux entre les doigts.
Les cuisses autour de toi.
« N'aie pas peur du vent qui gronde,
Ni des chiens errant dans l'ombre.
Mille étoiles vont briller,
Mille étoiles pour te bercer. »

Putain, si Yasha arrive, je me fais descendre.
Putain si j'arrête, j'vais crever aussi.
Allez Mak, fais ta pute...
Il baise si bien en plus.
« Tous les coquillages qui jouaient sur la plage
Sont partis se cacher dans l'eau,
Retrouver leurs petits berceaux. »

Allez, écarte mes cuisses, mets-moi deux doigts, qu'on en finisse.
ça doit aller vite.
Je ne vais pas te bercer toute la nuit.
« N'aie pas peur du vent qui gronde,
Ni des chiens errant dans l'ombre.
Mille étoiles vont briller,
Mille étoiles pour te bercer. »

Qu'est-ce que tu attends, gamin ?
Que je te prenne la main ?

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Lun 8 Avr - 7:47
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Maksim & Valeriy

 
« "J'entends au-dessus de moi dans les cieux, les anges qui chantent entre eux. Ils ne peuvent trouver de mot d'amour plus grand que celui-ci : Maman."
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Il aime ça le chérubin. C’est pas sain de vouloir faire souffrir les gens comme ça, et d’aimer les voir se tordre de jalousie, ou d'inquiétude, mais Valeriy, ça affole son palpitant. Les gens qui ne pensent pas à vous ne s’inquiètent pas. Ils se contentent de l’indifférence, et Mama ne l’est pas, indifférente. Elle ne l’a jamais été avec lui.
Elle fait pareil avec toutes ses putes.
Peut-être, mais il n’en fait pas partie. De lui, elle ne gagne aucun argent, et c’est sans doute pour ça que c’est un peu différent.

- Alors pourquoi tu creuses les rides de ton front Mama? Qu’il demande, avec la malice d’un lutin qu’on aurait fait sortir de sa boîte. L’insouciance de ce gamin le tuera, il ne sait pas, Val, ce qui est bien, ou ce qui est mal, et n’est guidé que par ce qui fait bander sa queue, rougir ses joues, ou parfois, briller sa silhouette: le fric, le sexe, le luxe, et les caresses. Voilà ce qui fait un enfant heureux, lorsque l’enfant est de ceux qui sont à jamais perdus. - Il n’a pas besoin de le dire. Je le sais. La contrariété déforme son visage, ses yeux sont sombres. Il hausse les épaules, désinvolture d’un angelot qui n’a pas encore assez fait cramé ses ailes. - Mais moi, s’ils essaient, je peux les manger. Pas vrai? Probablement pas.
Poroniec maudit, il n’en demeure pas moins carcasse frêle et fragile, qu’une poigne forte aurait tôt fait de terrasser.
- Tu fais chier Mak, pourquoi tu parles de malheur. La mort, c’est une copine. Il l’a donné si souvent, et elle l’a baisé, jusqu’à la moelle, quand le froid s’est infiltré sous sa chair. Il n’a pas envie de penser à ça. Ca arrive souvent, les tapins qu’on retrouve morts, même ici. Mais pas lui. Lui est trop dangereux pour ça.
A qui tu vas faire croire ça Valeriy?

Les épaules se soulèvent à nouveau. Il est le plus vieux entre les murs de Yasha.
Bien sûr, il y’en a bien qui ont vingt cinq berges, mais aucun qui cache ses cinquante cinq printemps sous la trogne d’un homme presque encore enfant. Il joue si bien ce rôle du gamin, qu’on ne s’en doute jamais. - Je m’occupe des plus petits oui. Avec la Filipina. Ca te semble tellement improbable ? Il relève la tête le môme et cette fois, Maksim touche un point sensible.
Si elle était une autre, c’est le moment qu’aurait choisi son mauvais côté pour pointer le bout de son nez. Au lieu de ça, il fait simplement claquer ses dents sur la peau blanche, passe sa colère dans une morsure incestueuse. - Fais gaffe à c’que tu dis Mama. J’ai plus d’endurance qu’un gamin d’quinze ans. Il ne nie pas le reste.
Valeriy n’a jamais grandi.
Peter Pan trop séduisant.
Assuré, sûr de lui, provocant. C’est ça qu’on aime sur la trogne de Valeriy, c’est ça qui fait son petit succès; il n’a pas la timidité des plus jeunes de la maison, ni leur corps à peine pubère, mais il a cette malice, et cette provocation outrancière, limite libidineuse. On ne peut pas croire qu’il ne pense pas au vice quand on croise ses deux iris.

Maman est agacé.
Bébé doit la détendre.
Sein stérile dont il flatte la pointe, Valeriy cherche fluide qui n’a rien à voir avec le lait maternel. Il l’entend, elle demande d’arrêter. Sa bouche se ferme, suce lascivement le mamelon tendre.
- Je suis sûre que ça te plairait Mama. La langue glisse, flatte à nouveau, rechauffe à peine. - Qu’il te trouve en train de baiser sa gagneuse. Je sais comment t’aimes l’emmerder. Et si Yaga sort sa canne, l’enfant sortira les crocs, crevera plutôt que de laisser la vieille abîmer le corps de la fouine maternelle.
Jalousie amère dans la bouche, les dents se serrent sur la pointe dure. - Je suis pas tout le monde, moi. Les autres, ils savent pas.
Nul autre qu’un enfant pour mieux satisfaire le con de la mère, même quand ça n’est pas de ce girond qu’il a été extrait à la naissance.

Puis sa voix qui glisse dans ses oreilles.
L’espace se vide des fantômes, et Valeriy n’y voit plus rien, rien d’autre que ce sein, qu’il veut embrasser encore.
Rien d’autre que ces mains qu’il sent dans ses cheveux bruns.
Rien d’autres que de ses cuisses brulantes qui s’ouvrent à lui.
Les oiseaux se sont endormis.
Pas ceux qui foutent le feu à ses entrailles, quand elle s’offre à lui.
Mille étoiles vont briller.
Oui, celles qu’il va faire voir à ses pupilles quand sa chair aura gagner la siennes.
Une libellule s’est posée sur la lune.
C’est l’astre de sa chair qu’il va honorer de tout ses plaisirs.
Mille étoiles vont briller, Milles étoiles pour te bercer?
Le gamin glisse la main, caresse le ventre, flatte le flanc, fouille les replis de chairs, et d’un geste d’une douceur filiale, pénètre le con dont il aurait voulu naître, alors que sa bouche remonte cueillir celle de la mère dans un baiser d’amour sincère.
Contre la cuisse de Mak, sa queue bande.
Quinze ans dans ta queue, vingt dans ta tête.
C’est c’qu’on va voir Mama, qu’il pense en la plaquant contre les draps.
Gémis, Mama. Gémis pour moi.

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  Sam 13 Avr - 21:17
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sotte


Il y a des baffes qui se perdent.
Le môme fait le paon, comme s'il connaissait tous les vices du monde.
Comme s'il savait se défendre aussi bien qu'il le prétend.
Tu ne sais rien, Valeriy. Tu connais les rues, mais tu connais pas les égouts. Et crois-moi, tu serais surpris de voir que c'est les rats qui font la loi.
Tu fais la loi dans un taudis, gamin.
Et encore, ta loi n'est même pas la plus grande.

« Tu bouffes n'importe qui. »
C'pas un compliment, tu sais. On m'a dit ça, à moi aussi, quand j'étais plus jeune, et que je me dopais plus à la queue qu'à l'héro.
Tu connais rien, gamin.
« C'est toi qui fais chier à chercher la merde. »
Tu vas la trouver, quand Yasha va rentrer ici et nous voir entrain de niquer.
Parce que c'est ce que tu vas faire, on le sait tous les deux.
« C'est pas l'endurance qui compte, il te l'a pas appris, l'infirme ? »
Je pourrais te donner plein de conseils, Valeriy.
On pourrait faire fortune, tous les deux, avec ma chatte et ta queue.
Mais toi tu m'abandonnes. Comme Yasha avant.
Tu vaux mieux que lui, maintenant ?

Tu veux que je te rappelle ce que c'est de baiser mieux que toutes les autres gonzesses ?
Je sais comment on fait.
Milesia m'a tout appris, la noiraude qui connait tout de nos chairs. Toi, moi, l'univers.
« ça vaudra tout l'or du monde. »
Yasha qui pète les plombs.
De le voir constater que je suis partout, que je le lâcherai jamais.
Que c'est mon territoire, ici aussi.
Qu'il y peut rien.

Mais il m'emmerde, le gamin.
Hein, tu m'emmerdes.
Avec tes belles phrases, et ta belle naïveté.
C'est pas Maman qui est censée t'éduquer ?
Baiser ne fait pas oublier.

Califourchon soudain, rodéo de Maman sur bébé.
Je sens ta queue, ça m'excite, ça fait grincer mes dents.
Tu sens l'animal que j'ai en moi ?
C'est ça qui fait frémir toute la putain de population de Moscou.
Y'en a combien qui copule avec une bestiole ?
« Les autres, ils ne m'emmerdent pas autant que toi. »
Ils ne m'agacent pas. Ils payent et puis voilà.
Et toi, qu'est-ce que tu fais ?
Tu as vu ? C'est moi qui te baise en premier. Honneur aux vrais aînés.
ça me crispe le bide, ça me fait couiner.
Quel enfant aime faire couiner Maman ?
« Les autres, ils ne m'inquiètent pas. »
Les autres, je m'en fous.
Tu sens mon agacement entre mes cuisses ?
« Et ensuite quoi ? Je vais repartir, baisée jusqu'aux os, et attendre que Yasha te lâche pour te revoir ? »
Prisonnier sans prison, t'es vraiment qu'un con.
Dressée au-dessus de toi, m'écouteras-tu pour une fois ?
Regarde comme je suis vulgaire.
Regarde comme tu m'excites.
Touche mes cuisses, touche mes seins.
Alors, tu m'écoutes bien ?
« Tu sais que ça va partir en couilles, un jour. »
Tu devras agir. La vieille folle ou le vieux timbré.
Tu feras quoi, pour moi ?

Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
  Lun 15 Avr - 11:36
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