Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 Inna - l'enfant sauvage


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

Page 1 sur 1
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

Inna Aleksandrovna Kotova
je suis le hurlement légendaire

    Identité

    Inna, court et précis, un prénom qui ne réclame aucun diminutif, clair et concis, comme l’esprit ordonné de la mère, qui ne souffre d’aucun désordre, Aleksandrovna, héritage du père, absent dès la naissance, rencontré trop tard, Kotova, nom de la mère, rattaché au chat, animal flegmatique aux yeux perçants.

    Mise au Monde

     7 février 1949, née au cœur du blizzard, sous les cris des violons maternels. Soixante-dix années qu’elle foule cette terre, tasse la neige de son pied victime du rythme effréné de la vie, et son visage reste toujours aussi jeune. C’est le sang du grand ours qui gronde dans ses veines, elle a vu le jour au pays des tsars, comme ses ancêtres avant elle, et demeure sur les terres ancestrales. Nulle envie de la quitter, même si la possibilité lui était accordée.

    Tourments du Coeur

    Elle était jeune, trop jeune quand Nadezhda l’a cueilli, saisit son cœur entre ses doigts fins. J’aime pas les filles, qu’elle avait répété, hurlé, craché, comme pour se défendre contre l’impensable, l’inimaginable. Pourtant, elle s’y était blottit, dans ses bras, avait ravagé son corps de caresses et embrassé la courbe de ses seins. Le monde le sait, on le lui a gueulé à la figure. Les autres le disent, elle est lesbienne, parce qu’elle a fait l’erreur de succomber aux charmes d’une chanteuse, un jour. Bloquée dans une case qui n’est pas la sienne, dont elle aimerait s’extirper sans en avoir le courage. Je préfère les hommes. Douloureuse constatation. Mais j’imagine qu’on peut aimer les deux ? Durant un temps, instant qui lui semble fugace désormais, malgré les longues années de cohabitation, elle a été mariée, a engendré un enfant après cinq fausses couches successives. Mais la jeunesse éternelle irrite, le divorce est tombé comme seule sentence, le tribunal a tranché en faveur du mortel, du bel Anton, et l’enfant lui a été arraché. Et depuis, elle oscille, visite les lits des uns comme des autres, tente de trouver sa voix, de se frayer un chemin dans les tourments du cœur et du corps.

    Or Blanc

    Bien des années qu’elle n’est pas remontée sur scène, n’a joué pour le public. L’horloge tourne, et les revenues continuent de fluctuer. Ils sont morts, tous les autres, et elle empoche les droits d’auteurs, regardent les ventes grimper, redescendre, mais jamais bien bas. Ancienne batteuse d’un groupe de rock à l’ascension fulgurante, et à la retombée tout aussi brutal, leur nom perdure, les albums se vendent, les chansons se reprennent, les photos placardées partout, avec son visage qui n’a pas bougé d’un iota. On a écrit un livre, une fois, on la harcèle pour un projet de film. Mais jamais plus elle n’a grimpé sur les planches pour donner une représentation. Elle se contente d’écrire des paroles, de composer la musique pour d’autres qui sauront porter ses créations. Situation confortable, qui lui convient. Trop mal à l’aise quand on la reconnait dans la foule, elle s’arrange de l’anonymat de l’écriture, s’y est créée son petit monde à elle. La reconnaissance des masses lui apporte un salaire conséquent et fait le bonheur de la maison de disques.

    Je suis une Femme

    Ame aux relents effrayés, solitaire un peu trop éméchée par la vie, soumises aux plus bas instincts animaux, elle a le caractère ondoyant de l’eau, jamais tout à fait calme, capable de se déchaîner à tout instant, sans prévenir, pour toujours surprendre. Ses silences sont aussi signifiants que ses colères de tempête. Souvent un peu à l’ouest sur les relations humaines, elle les apprécie pourtant, ses comparses, aime à rire et se sentir en confiance avec eux. Rien ne vaut ce doux sentiment que de savoir que l’on peut se remettre entièrement à quelqu’un. Elle a cette envie, ce désir inconscient de se faire aimer, de savoir qu’elle compte, quelque part, pour quelqu’un, et pas seulement pour toute une génération bercée par ses musiques. S’accouder à un bar, clope au bec, alcool à la main, et dévisser sur le monde, occulter pendant de malheureux instants la marque à son poignet. Elle l’oublie souvent, cette vieillesse qui est la sienne, aimerait se déchainer en rythme sur la piste de danse sans craindre que le corps ne cède. La vie brûle en elle, brasier inaltérable, qui manque d’occasions pour s’épancher. Elle profite de l’apparente jeunesse, sourit au temps trop mince qui lui reste. Un peu aigrie par les années, empreinte d’une doucereuse colère qui rejaillit parfois, qu’elle crache à la gueule du monde.
Saoirse Ronan par terpsykore

Sous le Masque

Baba Yaga, troisième du nom, vieillarde à la peau aussi lisse que son âme est ridée. Elle est la douce jeune fille au cœur des forêts, amie des cœurs sauvages et des yeux luisants dans la nuit. Mais prenez garde à ne pas vous y tromper, derrière se cache la sorcière maléfique aux mains noueuses de rapace, celles qui châtient et maudissent. Elle se réfugie dans l’obscurité des sous-bois, ne supporte plus que la compagnie de ses enfants, ceux à la liberté assurée, loin de toute empreinte humaine, les animaux sauvages qui n’obéissent qu’à eux-mêmes.

Renaissance

Les flammes ont dévoré son monde, ravagé la maigre existence. Le studio s’est embrasé et avec lui les hommes, les femmes. Les cadavres noircis gisent au sol, la mort a frappé, emporté les âmes dans l’au-delà. Sauf une. Rescapée bien malheureuse, dont le corps se restaure peu à peu, durant des jours et des jours qui semble interminables. Parce que la question demeure : que va-t-il sortir de ce sommeil abrupt ?  Créature de légende, indéfinie par le grand public, qui sait pertinemment que quelque chose cloche, qu’elle n’est plus humaine, ne peut plus l’être. Et la rage couve, malgré les années qui sont passées, presque cinquante, à remuer l’incident, à en pleurer, en hurler à s’en écorcher la voix. Rage amère, persuadée que quelqu’un est responsable. Obsession qui l’a sauvé de la folie, peut-être, détournée de cette résurrection trop étrange pour l’humaine qu’elle était.

Cohabitation

Baba Yaga est là, quelque part, dans un coin, à ronger les lambeaux de son humanité. Elle le sait, en a conscience, sans trop parvenir à l’appréhender. Elle s’est adaptée, vit désormais avec, malgré les débuts tumultueux de la cohabitation où elle a fui dans les bois, vécut à moitié sous forme animale pendant des années. Depuis, elle a su faire la part des choses, calmer l’instinct pour garder apparence humaine et respectable, cette même apparence, en plus du portefeuille bien rempli, qui lui a permis de vivre au quartier commun, de se mêler aux humains, ces êtres normaux, normalité qu’elle aimerait embrasser à nouveau, elle qui grimpe pourtant les phases de l’horreur avec les années, conquérante du stade 5. Nul n’ignore sa véritable nature, personnage public, les journaux ont adoré s’emparer du sujet, voir la rockeuse inaltérée par les années, légende immuable.

Gangrène


PHASE NUMERO 5 - Deuil

FACULTE N°1 - métamorphose : L’animal est là, toujours, quelque part, en elle, dans sa tête. Et parfois, il embrase son esprit, ravage le corps, lorsqu’il est trop près, pressé contre elle, son apparence rejaillit sur la douce enfant qui se transforme, entame une métamorphose, se fond dans l’animal, se munit de son corps, et lui, il git, inerte, à attendre qu’elle ne lui rende la vie qu’elle lui vole le temps d’une chasse, d’une envolée. D’autres fois, elle ne se munit que de quelques caractéristiques, emprunte crocs et griffes, écailles protectrices, yeux perçants, oreilles alertes...

FACULTE N°2 - symbiose animale : Sorcière des forêts, mère des bêtes sauvages, elle les entend, tous, qui grouille, jamais trop loin d’elle, toujours trop proches. Elle voit à travers leurs yeux, sent de par leur nez, entend selon leurs oreilles, goute avec leur langue, ressent le moindre fourmillement de leur corps. Elle ne fait qu’un avec eux, être unique, prend le contrôle des plus bas instincts, et ils obéissent, la laisse prendre le contrôle avec une confiance aveugle. Impossible d’atteindre les animaux domestiqués, qui ne sont plus que l’ombre de leurs ancêtres.

FACULTE N°3 - jeunesse éternelle : Apparente vitalité, peau douce et lisse, enfant au regard innocent. Elle est trompeuse, façade jeune, trop jeune pour ses soixante-dix années passer à arpenter ces terres. Mais ce n’est qu’un voile opaque pour tromper les yeux non avertis, parce qu’elle les ressent, les faiblesses de l’âge, la vieillesse qui point, appesantit son pas, fait craquer ses articulations. Ce n’est que poudre aux yeux, artifice de comédienne, dont la mort se rapproche inexorablement.


FAIBLESSE N°1 - instinct sauvage : Intimement liée à la nature et aux animaux, exacerbés par la liberté, le réflexe primitif prend parfois le pas sur sa raison, les bêtes dont elle prend trop souvent le contrôle rejaillissent sur son comportement. Elle peut se faire douce et apeurée comme agressive et affamée, selon son état d’esprit et la créature qui transparait parmi la multitude qu’elle a touché dans sa vie.

FAIBLESSE N°2 - peur de la foule : Frayeur insidieuse, qui la fait trembler, lui cause des crises d’angoisse, amenuit ses relations sociales. Elle évite les bains de foule, rejette la masse, ne voit plus qu’en l’humain une source d’anxiété croissante. Je suis pas agoraphobe ! qu’elle tente toujours vainement d’expliquer. Sa peur à elle n’en est qu’une conséquence, de cette phobie. Elle a juste le malaise, la crainte du trop plein de monde. Avec les années, cette angoisse se tasse, elle a appris à la gérer, parvient à sortir auprès du monde, mais jamais bien longtemps. C’est cette frayeur qui l’empêche de remonter sur scène, parmi une multitude d’autres raisons.

FAIBLESSE N°3 - oreille discordante : Assourdie par les bruits de la ville, loin du calme des forêts. Difficile de s’en rendre compte, au début, de cette quasi surdité, de cette audition affaiblie. Perdue dans sa nature animale, elle emprunte les sens des autres, oublie son propre corps. Et le retour à la réalité est dur, très dur. Des appareils auditifs la suivent partout, mais ne remplaceront jamais l’organe vital à la pratique de la musique. Mais elle les porte, même quand le désespoir et la rage contre le destin l’emporte. Parce qu’elle ne peut emprunter des oreilles animales à chaque seconde de sa vie. Et lorsqu’elle compose, se laisse aller à la musique, elle se l’autorise, retire les appareils, se perd dans des oreilles qui ne sont pas les siennes.


Personnage interprété par Awona
Quel âge as-tu ? Je dois bien frôler les deux ans Inna - l'enfant sauvage 2536997228
Comment as-tu connu le forum ? En trainant mes pattes sur Bazzart
Questions ? Suggestions ? Quel travail de fifou, tout est beau, donne envie de s’y installer pour vivre des aventures extraordinaires, bravo à vous Inna - l'enfant sauvage 290853227  
  Mer 13 Mar - 18:34
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

Histoire

Naissance au creux du sein maternel, éduquée aux mélodies doucereuses de l’opéra et des concerts royaux. Père absent et inconnu, dont on refuse de parler. Tu n’as pas de père, Inna. Mais il en faut bien un, tout le monde en a un, de père, l’essence masculine est essentielle pour que l’embryon se forme. Erreur de jeunesse, que la célèbre musicienne n’évoque jamais, honte à l’idée qu’on l’associe à la personne qu’il est devenu. Aucune importance, nul besoin d’un second parent pour grandir. Avant même de balbutier, elle fait chanter le piano, effleure l’archet, souffle dans les cuivres. Enfant qu’on discipline comme on accorderait un instrument, dont on coiffe la tignasse rebelle, qu’on élève pour exceller dans un domaine, et un seul. L’école ne compte pas, les autres gamins ne sont que de passages, n’ont rien de bien intéressant, aucune importance pour la virtuose qu’elle est censée devenir. Tu dois vivre en musique, Inna. Et c’est ce qu’elle fait. Toujours fourrée dans les jupons maternelle, perchée sur le piano lorsqu’elle se représente, à s’endormir lors des répétitions. Elle laisse trainer les oreilles comme les doigts, touche à tout, expérimente, apprend, sans trouver sa préférence, si ce n’est que chaque son lui semble trop beau et que le solfège ennuie la gamine aux yeux curieux.

Vient le jour où le père ressurgit, bouscule l’équilibre instauré, l’emploi du temps réglé comme du papier à musique. Cris et hurlements, tempête de rage, les parents s’arrachent l’enfant et Inna écoute, Inna écoute toujours. J’ai un père, un vrai de vrai. La garde partagée finit par être accordée, et elle vole d’un domicile à l’autre, elle oscille entre le monde doré des représentations royales, et le petit appartement du paternel, reflet de la débauche de sa vie, de la chute d’un homme qui a su, un jour, charmer la mère exigeante, désordre constant, chaos paternel, père irresponsable qu’elle se découvre, avec qui elle partage un bout de ses gènes, un bout de sa vie. Verre d’alcool dans une main, cigarette dans l’autre, ils refont le monde avec des si, grattent les cordes des guitares avec ferveur, assènent leurs baguettes sur la batterie, font trembler le sol au son des basses. L’ordre enseigné par sa mère rejaillit parfois sur elle et elle tente de le remettre sur le droit chemin, entre deux-trois instants d’amusement où elle tombe amoureuse du rock, épouse sa batterie avec une ferveur sans égale. Et elle se met à écrire, griffonne paroles et partitions, sous l’œil intéressé du père. Lorsque vient le temps de retrouver la mère, elle se fait enfin sage, se coiffe et remballe toute la verve, attend patiemment – ou non – de pouvoir revenir dans l’habitat étriqué où elle se sent plus à l’aise, comme si elle renouait avec une nature dissimulée depuis de longues années, trop longues années.

Premier regard échangé et, sans même le savoir, c’est le coup de foudre. Nadezhda, chanteuse aux doigts joueurs avec sa guitare, aînée de quelques années, qui ne se pose même pas la question, embarque l’adolescente dans son aventure, s’empare de ses textes, les expose au grand public, l’installe sur scène, derrière sa batterie, derrière elle. Et elle monte sur scène, Inna, dans la cour des grands, sous les applaudissements du public, bien différent de celui de sa mère. Et elle aime ça, voir la foule en délire, sentir les gens vivre en musique, comme elle. A peine majeure et la Russie la connait. Elle est l’oiseau tombé du nid, encore bien jeune, mais qui a su tracer son chemin parmi les géants, et se prend désormais la notoriété en pleine face. L’âge d’or, apogée fulgurante. Et un jour, ses lèvres se sont posées sur celle de Nadezhda, idée impensable, qu’elle aurait aimé rejeté, qu’elle a bien tenté de repousser. Mais l’amour point malgré la raison contradictoire et elles s’éprennent, parce qu’il ne peut en être autrement, phare dans la nuit de tous les autres qui n’osent aimer ceux de leur propre sexe.

Et vient l’horreur, l’impensable, la chute aussi rapide que l’ascension. Les flammes. La mort. Et la renaissance.

Elle est vivante, désespérément vivante, alors qu’elle devrait être morte. Elle est seule, en tête à tête avec cette légende, mais pas celle que Nadezdah a été, icone marquante de la musique, une vraie légende, sorcière revenue des temps anciens. L’animal point, hurle en elle, menace l’humanité vacillante et sitôt les quatre points apposés à son poignet, elle fuit. Femme, parfois, mais plus souvent animal. Elle rejoint la forêt, les siens, la vie, la vraie vie, son environnement naturel. Elle n’est plus Inna, il n’y a plus d’Inna, elle refuse cette humanité et le monde qui était le sien, préfère sa part animale et s’y perd, appréhende l’autre côté de la barrière, la part nébuleuse qui s’est emparée de son âme.

C’est le crime qui la fait revenir à elle, s’accepter en tant que tel, chérir comme elle le peut la dualité qui est sienne, retrouver la vie sociale, le monde réel et tous ces mortels qu’elle tend à envier. C’est cet ultime instant où la bête a franchi la limite de trop, apeurée, où elle a bondi pour se défendre, a planté ses crocs et tué l’homme. Et petit à petit, maigre dégout contre cette part sauvage, elle revient à la vie, crache sur les gens qui se sont inquiétés, sur cette mère qui n’ose même plus la regarder, sur ce père qui avait à peine regarder l’absence, noyé dans sa bouteille. Le plus inquiet est l’agent qui lui tombe dessus, pas sa propre famille. Ses intentions sont emplies de reproches, mais elle ne se raccroche plus qu’à lui. Lubie artistique, deuil à faire, qu’on balance pour expliquer l’inexplicable, cette absence soudaine et bien trop longue. Mélange de dégout et de fascination de la part du public, parce qu’elle n’est plus vraiment la même, elle est morte. Elle n’a pas changé, idole immuable, reine des songes éveillés.

Elle se croirait presque normale, parfois, alors que la vie reprend son cours. Elle l’oublie peu à peu, la mort, fait son deuil, même si la blessure demeure, gouffre béant dans son cœur. Sa vie se reconstruit, brique par brique. L’amour revient, elle le retrouve, un beau jour, s’éprend d’un autre, différent, qui l’aide à panser les plaies, aussi. Anton masculin, dieu grec de ses rêves, auprès de qui elle coule des jours heureux, des années heureuses, si l’on oublie les trop nombreuses fausses couches, les espoirs déçus avant que l’enfant ne naisse et comble les cœurs parentaux. Trop tôt, le rêve s’étiole, l’espoir de la vie de mortel. La rage contenue, la peur, la jeunesse éternelle, la nature animale font déborder le vase, Anton demande le divorce et se bat pour la garde du gamin haut comme trois pommes, qu’on arrache à la mère, soumise à une procédure d’éloignement. Parce qu’elle a eu le malheur de mourir. Et elle s’écroule, perd pied, ne supporte pas l’idée que la vie qu’elle avait – qu’elle aurait dû avoir – ne lui soit ainsi ôté, qu’on s’arroge le droit de tout détruire, parce qu’elle est entrée dans la légende.

Et la vie file, reprend son cours, les années passent. L’enfant vit, grandit loin de la mère, mais près de son cœur. Elle le sent, le déchirement qu’a pu vivre son père, mais refuse de provoquer, effrayée, parce qu’elle n’est plus mortelle, ne peut se permettre le moindre écart. Mais elle observe, de loin, par les yeux des autres, ces bêtes sauvages qui hantent les rues et ne rodent jamais loin de sa famille à qui on l’a arraché. Le temps s’écoule, parfois trop vite, se fait trop lent d’autres fois. Une fois majeure, elle ose aller à la rencontre de l’enfant tant désiré, se fait connaitre, reprend le contact, avec la pensée que jamais elle ne saura remplacer les moments perdus.

Les gens vieillissent, autour d’elle, ses parents s’éteignent, son agent prend sa retraite. Mais la vie triomphe toujours, les petits enfants naissent et le fils reprend l’affaire, l’affinité se tisse bien plus rapidement avec Vadim, les affaires reprennent, elle se sent plus en confiance. Et une fois, une unique fois, ils s’échouent dans les bras l’un de l’autre, avec la certitude que, plus jamais, ils n’oseront. Parce qu’elle vieillit, sent les années lui arracher du temps, la rapprocher de la mort. Mamie, on peut jouer de la batterie ? Et elle sourit, pleure, rit, ne comprend pas, ne comprend plus, alors qu’elle reste la même, que son propre enfant parait plus vieux qu’elle. Mais elle sent le poids de l’âge, ne danse plus comme elle aurait dansé. Ne reste plus que Baba Yaga, intangible, qui menace chaque jour d’emporter son âme, avec qui elle lutte déjà depuis trop longtemps, sans jamais se faire emporter.
  Mer 13 Mar - 18:42
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

Oh Baba Yaga Inna - l'enfant sauvage 488847182 Bienvenue parmi nous et plein de courage pour ta fiche avec ce personnage qui promet du lourd Inna - l'enfant sauvage 290853227
  Mer 13 Mar - 19:34
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

Hiiiiiiii ce personnage promet taaaaant Inna - l'enfant sauvage 488847182

La créature légendaire, l'avatar, l'histoire qui se profile, j'suis giga fan Inna - l'enfant sauvage 1737321794

Bonne rédaction à toi et hâte d'en apprendra plus encore sur elle Inna - l'enfant sauvage 985036731
  Mer 13 Mar - 20:14
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

Charmant faciès.
Charmante légende.

Inna - l'enfant sauvage 1191760433 Inna - l'enfant sauvage 1191760433

Bienvenue par ici ! Inna - l'enfant sauvage 488847182
Bon courage pour la suite de ta fiche.
Et surtout, amuse-toi par ici, il y a de quoi faire !

Inna - l'enfant sauvage 2136453308 Inna - l'enfant sauvage 2136453308 Inna - l'enfant sauvage 2136453308
  Mer 13 Mar - 22:17
Revenir en haut Aller en bas
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Maksim Milosevic
Impétuosité : 209
https://thecult.forumactif.com/t163-le-crane-defonce-mak https://thecult.forumactif.com/t152-la-femme-folle-mak
Inna - l'enfant sauvage Empty

My my myyy, voilà portrait si intéressant, actrice si charmante Inna - l'enfant sauvage 488847182 Inna - l'enfant sauvage 488847182 Je suis amoureuse de la légende choisie, les Babas, ma vie Inna - l'enfant sauvage 999495757 Inna - l'enfant sauvage 999495757
Ta plume est charmante, par ailleurs, et comme je te l'avais dit plus tôt, je suis comblée par les idées que tu proposes Inna - l'enfant sauvage 1320501379 Inna - l'enfant sauvage 1320501379 J'ai fort hâte de lire l'histoire et de te voir gambader parmi nous Inna - l'enfant sauvage 985036731 Inna - l'enfant sauvage 985036731
  Jeu 14 Mar - 8:17
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

je déguste avec les joies les infos disséminées Inna - l'enfant sauvage 1737321794
petiote éloignée de ce qu'elle aimait Inna - l'enfant sauvage 2831761470
et baba yaga, c'choix Inna - l'enfant sauvage 1276604978
bienvenue Inna - l'enfant sauvage 999495757
  Jeu 14 Mar - 8:34
Revenir en haut Aller en bas
Velvet de Montpensier
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Velvet de Montpensier
Impétuosité : 94
https://thecult.forumactif.com/t208-yasha-cocktails-sex-in-bars https://thecult.forumactif.com/t178-yasha-j-me-ferai-des-jaretell
Inna - l'enfant sauvage Empty

Homologue chérie, mes hommages.

Bienvenue parmi nous, à très vite dans les rues sombres. Inna - l'enfant sauvage 1191760433
  Jeu 14 Mar - 9:18
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

T'étais attendue Inna - l'enfant sauvage 488847182 Inna - l'enfant sauvage 488847182

Hâte d'en lire plus Inna - l'enfant sauvage 290853227
  Jeu 14 Mar - 13:02
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

En voilà une qui ne s'en laissera pas compter! C'est un plaisir de te voir parmi nous et j'ai hâte de voir évoluer cette demoiselle sur le forum! Bienvenue et bon jeu! Inna - l'enfant sauvage 2136453308
  Jeu 14 Mar - 15:40
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

Ow merci à tous Inna - l'enfant sauvage 290853227 vous êtes tous adorables avec vos mots tout doux, je suis contente que l'esquisse d'Inna puisse vous plaire et j'espère que la suite ne vous décevra pas, sera à la hauteur de vos attentes !
L'histoire est déjà bien entamée Inna - l'enfant sauvage 960012781 je vais sûrement pouvoir demander cette validation sous peu pour vous rejoindre et aller faire tout plein de conneries avec vous bande de fifous Inna - l'enfant sauvage 1191760433
  Jeu 14 Mar - 22:22
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

BLBLBLBLBLBL
Inna - l'enfant sauvage 600349759
SAOIRSE RONAN
EN BABA YAGA
CE COMBO DE FOLIE
Inna - l'enfant sauvage 1536761506 Inna - l'enfant sauvage 1536761506 Inna - l'enfant sauvage 1536761506 Inna - l'enfant sauvage 1536761506

je peux t'adopter?
Inna - l'enfant sauvage 1728191175

ce personnage de fifou,
je la mangerai bien Inna - l'enfant sauvage 4163681271


bienvenue petit hibou
Inna - l'enfant sauvage 468300629
  Ven 15 Mar - 7:41
Revenir en haut Aller en bas
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Maksim Milosevic
Impétuosité : 209
https://thecult.forumactif.com/t163-le-crane-defonce-mak https://thecult.forumactif.com/t152-la-femme-folle-mak
Inna - l'enfant sauvage Empty

Bienvenue !
tu es officiellement validé

Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie !

Haaan, je suis si touchée par l'histoire d'Inna Inna - l'enfant sauvage 2586557183 Comme tu le sais déjà, je suis particulièrement fan de tes idées, de la trogne, des dons choisis, de la créature légendaire, je ne puis que t'aduler davantage maintenant qu'histoire est écrite Inna - l'enfant sauvage 2536997228 Pauvre bébé, acculé par milles chansons, toujours bercées par ses démons Inna - l'enfant sauvage 70898264 L'idée d'une mesure d'éloignement parce qu'elle est une créature légendaire, je trouve ça absolument fa-bu-leux Inna - l'enfant sauvage 2831761470 Inna - l'enfant sauvage 2831761470 J'ai même idée de l'ajouter quelque part, ou de le reprendre dans un futur proche, si tu me le permets Inna - l'enfant sauvage 4207410330 Inna - l'enfant sauvage 4207410330 Merci pour ces quelques lignes des plus sympathiques Inna - l'enfant sauvage 1191760433

Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux également aller demander ta récompense pour avoir terminé ta fiche dans le système de points ! N'oublie pas que tu pourras aller en demander, ou en dépenser, tout au long de ton aventure.

Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !
  Sam 16 Mar - 7:34
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inna - l'enfant sauvage Empty

@Vlad Tchernov Fais attention, la viande risque d'être un peu gâtée après 70 ans What a Face  Mais s'tu veux on ira courir sur les toits comme de gentils chats sauvages Inna - l'enfant sauvage 290853227 Merci beaucoup pour l'accueil Inna - l'enfant sauvage 1457169055  

@Maksim Milosevic Que de compliments, ça fait chaud au cœur, je suis tellement contente qu'Inna puisse plaire Inna - l'enfant sauvage 70898264   Et bien sûr que je te permets ! J'avoue que cette idée de mesure d'éloignement me parait tellement plausible que ça m'étonnerait pas que ce soit banal ce genre de discriminations bounce Merci pour cette validation, je cours, je vole vers ma liberté pour profiter à fond du forum Inna - l'enfant sauvage 488847182 Inna - l'enfant sauvage 290853227
  Sam 16 Mar - 8:24
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Inna - l'enfant sauvage Empty

 
Revenir en haut Aller en bas
 

Inna - l'enfant sauvage

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Leave your hearts in the dust - Inna


 :: a last dance :: personnages :: présentations