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 my pain walks down the street | Vilian


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
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can't stare in the

void that you are

Visage sans cesse victime du froid de l’hiver. Ce dernier plante ses dents d’acier dans les joues des passants. Ce jour là Yulian fait partie de la foule, des corps qui se bougent dans l’espoir de trouver réponse à leurs questions dans le polaire de l’extérieur. Est-ce que lui cherche vraiment les réponses à ses questions dans un quartier qui n’est pas le sien, l’endroit qui devrait l’effrayer, le repousser et l’inciter à fuir? Peut-être qu’il a simplement abandonné l’idée d’avoir des réponses à ses interrogations.

Si l’hiver n’est pas la seule chose qui lui mord l’esprit, de nombreuses fois il s’est questionner sur ses intentions lorsqu’il traînait, recherchant Mak, dans l’idée qu’elle lui offre ce dont il avait envie, presque besoin. Besoin étrange et malsain qui s’ancre plus dans son esprit que dans son corps. Besoin d’être idéal, comme tout le monde, loin des volutes masculines qui l’attirent sans cesse, font frémir son corps lorsque la conscience forcée dans son esprit aimerait voir autre chose, un quelqu’un d’autre. Peut-être une personne en tête, une bien définie qu’il parait malsain de voir encore dans ses rêves.

Secoue la tête, efface les rêves d’autrefois, souvenirs enfoncés dans une boîte, écrasée dans un coin de la mémoire. Renifle, remontant le col de ton long manteau, visage qui se veut être caché. Pas de gêne lorsque tu fais ce que tu fais, juste du regret de devoir en arriver là, que le jugement d’une inconnue sera moins fort que celui d’une femme de son quartier. Xénophobie involontaire, pas la sienne mais celle des autres, rejet sur autrui, lorsque lui a plus l’impression de venir d’ici d’ailleurs. Idée que peut-être s’il mourrait il se retrouverait dans ce quartier, personne dangereuse, que les peurs ne peuvent arrêter.

Idée malsaine qui résonne dans son esprit lorsque ses yeux sont agressés par la lueur du néon. Plisse les paupières, détourne le visage, fait mine d’être dégoûté alors qu’il va s’avancer dans l’idée de rentrer dans l’enceinte. La musique filtre déjà dans la rue, mélangée à celles des établissements alentours. Trois pas, s’approche encore de la devanture. Œil déjà connaisseur pour l’avoir vu sur une rubrique, un quelque chose qui parlait de la honte du quartier. Ironie des journaux qui lui donne envie de vomir.

Envie de vomir qui s’intensifie.
Les yeux se braquent et la respiration se coupe.
Le froid ne mord pas que les joues, gèle le cerveau.
Système qui redémarre.

Visage sortit de six pieds sous terre, visage qui revient d’entre les morts, qui ne semble pas encore l’avoir vu. Lui, a quelques pas de la seule personne qu’il a aimé, entièrement et complètement. Sentiments controversés dans une poitrine qui bat à rompre. Douce envie de laisser couler les larmes qui menacent le coin de ses yeux. Yulian Letov est prit au piège par son passé qu’il essaie d’oublier depuis cinq longues années. Deux attentions prédominent dans son esprit, la violence et la passion. La flamme qu’il pourrait rallumer d’un baiser, crier quelque chose sur la beauté de la figure, sur le soulagement dans sa poitrine. Mais ce serait mentir. Soulagement il n’y en a pas. Il n’y a que de la douleur, de la culpabilité et cette étrange sensation de trahison, qui fait plus mal que l’image du cercueil vide que l’on baisse dans les abîmes.

Le sang tourne. Les yeux se plantent finalement dans ceux de l’autre. Regard illisible sous ce tas de trahison. Le corps fait un bon en avant, une course involontaire tandis qu’il vient s’écraser contre celui de l’autre. Un cri de rage s’échappe des lèvres de Yul tandis qu’il vient planter son poing dans le visage de Viggo, amant oublié, semble avoir décidé autre chose de sa vie.

«Je te hais.» Premiers mots soufflés à l’amour d’autrefois tandis que le corps de Yulian vient écraser celui de Viggo pour venir le frapper une nouvelle fois. Il veut le voir saigner, voir si c’est possible qu’il souffre comme lui a pu souffrir. «Monstre.» Tout ce qui sort de sa bouche, insulte banale, gamine.
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  Lun 4 Mar - 22:49
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My pain walks down the street
All of the time we wasted feels like a life ago
If I failed you, then you're better off alone
I still see you in monochrome
You're all I see, you're haunting me
The colours glow, a lifetime ago


☾☾ Nuitée animée, silence estompé. Echos étouffés dans les allées sombres. Iris pétillants scrutant le firmament. Fumée effilochée s'envolant au devant, une fragrance lourde caressant son palais. Arôme délictueux mais délicieux qui éprend sa gorge. Picotements dévalant jusqu'à ce creux évidé en sa cage thoracique. Poison imprégnant ses veines abîmées alors qu'il apporte à nouveau la roulée à ses lèvres écorchées. Phalanges rougies par les coups échangés peu de temps auparavant. Client ingrat et décadent se croyant le seul payant. Le seul offrant. Sourire carnassier vite remballé lorsque le poing de l'agent l'a percuté. Sécurité renforcée, homme s'envolant à jamais en grognant injures étouffées. Soupir évasif sur les lippes pincées, mordillées par ses dents. Grignotant doucement, dardant les iris sur les pan colorés ornant sa peau. Bleus violets, plaie écorchée par l'ardent épanchement. Fin écoulement du liquide carmin, qu'il contemple en silence. Accrochant le filet cascadant jusqu'à son poignet. Pensées embrouillées et déstructurées, regard à nouveau tourné sur le nuages parsemant les cieux. Sombre nostalgie qui l'empoigne alors qu'il tire une ultime fois sur le filtre de la roulée. Savourant le parfum s'en dégageant d'une bouffée. Négligemment soupiré au travers de la barrière des lèvres. Bout de langue caressant la commissure, avant de claquer contre le palais. Impulsion l'élançant en avant, le décollant du mur l'ayant soutenu. Retour en ces murs qu'il a toujours connu. Déambule entre les corps qui se découvrent, se promènent au creux des falaises charnelles. Reins brûlants pour certains, organe glacial battant peu pour d'autres. Chaleur qui le caresse doucement. L'intime à s'en laisser aller, à savourer les découvertes proposées. Refus imposé par sa conscience alors qu'il s'en détourne. Glisse dans une petite salle privée, où il s'essuie la main ensanglantée. Craquant les jointures abîmées et grimaçant au lancement tiraillé. Provoqué par son mouvement cadencé. Iris perdus sur sa main décorée, souvenirs à la surface remontés. Effluves d'un temps qui s'estompe. Affres d'un passé oublié. Soupir murmuré.

Éclat résonnant, sortant en trombe de l'alcôve fermée. Porte à peine claquée en arrière. Pas précipités menant au hall gardé. Complice et collègue relevant la tête à son arrivée. Sourire partagé mais traits toujours étirés. Moue assombrie pourtant adoucie par les couleurs de l'intérieur. Néons et lueurs parsemant son visage, le baignant d'un éclat appréciateur. Bras croisés sur le torse musclé, travaillé par les années, s'adossant contre l'un des rebords faisant office de décor. Planté dans l'entrée mais point suspecté. Corps tendu et alerté par les passages enviés des âmes éperdues, et pressés des esprits enchaînés. Voix suspendue par le camarade qui s'exclame depuis l'autre bout. Rire incontrôlé lui échappant, sourire à peine forcé. Sensible douceur en précarité, empoignant son visage pour la première fois de la soirée. Trop peu choyé, courte durée. Le ton mourant en sa gorge tandis que les iris s'ancrent ailleurs. Se posent sur des contours jadis adulés, adorés, admirés. Silhouette connue et forme tendue. Être aimé d'un temps d'auparavant. Âme toujours entichée à autrui qui darde son regard absolu. Yul... Écroulé le monde à ses pieds, oubliés le peuple de ces murs prisonniers. Voile salé perlant ses iris, pupilles dilatées forgées à le contempler. Art abstrait, toile maudite qu'est sa vie. Sculpture magnifique ébranlée alors que les pas sont comptés. Distance comblée et organe figé. Engouffré plus profondément sous les côtes meurtries. Autrefois paumes échauffées effleurant son visage teinté d'envie. Maintenant poings crispés percutant son visage tendu d'effet . Choc qui se heurt à son ego, à son identité en entier. Brisant les caresses volées et baisers enfiévrés. Renforçant les coups mérités et les cris enragés. Ses yeux se ferment brusquement, l'impact le renvoyant dans ses songes passés. Il aurait dû lui en parler. Il aurait dû le retrouver. Il n'a pas pu, se croyant un danger pour son aimé. Il n'a pas pu. Il aurait dû.

Vertige empoignant son esprit troublé, grésillement à ses tympans. Crépitement dans l'atmosphère qui s'enroule autour de sa peau. Exclamation, juron réprimé. Douleur lancinante en sa joue, poignet crispé. Superbe de son passé, jetée sans regret. Ne veut blesser plus encore cet être qu'il a aimé jusqu'au bout. Mais pas assez. Visage lentement porté sur le doux paysage découvert. Offert sous ses traits. Image d'il y a environ sept ans, se posant sur l'air haineux de son ancien amant. Changement brusque qui fait manquer un battement. Résonance amoindrie en ce vide creusé sous sa poitrine martyrisée. Crachats parlés à son encontre, blessant à l'aveugle, ce que Yulian ne peut percevoir. Injures décriées rien qu'à son intention, sans savoir qu'il a raison. Monstre. Les quatre points sur son poignet le lui font douloureusement regretter. Lèvres pincées, mordues par ses dents alignées. Paupières fermées, tarissant les perles salées menaçant de s'épancher. Tête détournée et poings serrés. L'homme adulé le hais. Autrefois amant, maintenant absent. Ennemi en suspend. Gardien et bourreau d'un cœur fracturé. Les éclats éparpillés en son être, tels des tessons de porcelaine. Fragmenté à son apogée, lorsqu'un second coup est porté. Yeux se rouvrant, n'osant se poser sur l'image imposante qui hante ses pensées. Lèvres tremblantes, enfin libérées. Souffle brisé et hachuré. Respiration extatique, erratique. Sang glacé. Mâchoire crispée, tempes échauffées. Voix mourant à même sa gorge, lorsqu'enfin portée. Exposée, exprimée. Okay. Légèrement penchée, de sa tête, secouée délibérément. Regard porté sur le néant. Yulian... Impossibilité de parler. Poumons comprimés. Immuabilité de sa langue alourdie. Ecoute-moi. Déteste-moi. S'il te plaît. Murmure chuchoté du bout des lèvres, pour soi-même, à peine perceptible. Déglutit difficilement, poids en sa gorge enserrée. Iris embrumés tournés sur l'ancien amant. Arrête... Ta haine est méritée. Soupir fébrile émanant, tandis qu'il peine à contenir l'épanchement de ses émotions. Mascarade craquelée étirant ses traits, se compose une figure sensiblement figée. J'vaux pas ta peine ou ton attention. Encore moins tes larmes ou ton pardon. Refoulant les sentiments qui remontent à la surface, réprimant les sensations perçues et éprouvées. Noyé à même son être, sans espoir de retrouver l'air nécessaire. Respiration peinée, air chagriné, perles salées écoulée doucement, lentement des paupières à demi-dévoilées. Après tout ce temps et le silence... Le vide que j'ai laissé se créer... Silence instauré. Mots en suspens. Intangibilité tressaillante en son esprit. Réalité de qui il est. Substantialité de sa condition fiévreusement rappelée. Reste pas ici. Je t'en prie... Représente un danger pour autrui lorsque présent à proximité. Aucune volonté de le blesser par inadvertance. A cause de ce qu'il est devenu. Aucune volonté de le voir s'éloigner également, veut le faire rester et écrier son pardon, laisser s'écouler la peine et le chagrin. Mais désir étouffé, vœux jamais prononcé, souhait réprimé. Je suis désolé. Souffle murmuré, envolé. Oublié.

CODAGE PAR AMATIS

  Jeu 7 Mar - 20:18
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Yulian Letov
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can't stare in the

void that you are

La peine et la haine se battent entre elles, présences puissantes dans l’esprit du brun. Pareille à Orphée, se tient devant lui sa Eurydice, disparue depuis de nombreuses années, écoulées et perdues à présent. Eurydice qu’il avait perdu pour avoir osé la regarder une dernière fois. Mais maintenant qu’il posait les yeux sur elle, ce regard brûlait, détruisant murs et créations qu’il avait lui même mis en place. Eurydice n’a pas finie aux enfers comme elle aurait du, elle se fout de lui, se tient droite devant la porte, la porte d’un bordel sûrement. Sang qui bat déjà dans les tempes, puissance forte. Quitte toutes les zones de son corps, arrêt cardiaque minime, cerveau éteint, qui ne répond qu’à cet instinct primaire, celui qui a tordu le visage, déclaré la sensation de haine dans tout son corps. Honte ravalée, oubliée, presque inexistante lorsqu’il est question de lui exploser le visage, met à jour les dernières années de douleur continue, peine et charme et haine envers le monde entier. Tord un esprit déjà abîmé, pousse dans les abîmes de sa tête, oublie qui il est, qui il a pu aimer autrefois, personne perdue dans l’oublie, supposée morte. Lorsque les morts se relèvent, leur tombeau est rempli des vivants.

Qu’est-ce que tu fous dans un quartier comme celui-là? Deux points sur ton poignets qui devraient t’obliger dans un quartier plus calme, comme les humains normaux. T’es normal Yulian? T’es supposé l’être mais t’as perdu la boule, mains rivées sur un visage autrefois idolâtrée. Tu les entends, les passants qui crient, prie d’arrêter, ou ceux qui s’en foutent, continuent leur chemin parce qu’ils ne veulent se mêler de ce qui ne leur regarde pas. Et lui, est-ce qu’il te regarde encore? Depuis combien de temps tu n’as pas pensé à lui? Arrêtes de te mentir, t’as essayé de passer à autre chose, mais regarde où t’en es maintenant. Quelques secondes après et le self control a été ravalé à coup de grandes goulées au fond de l’estomac.

Son nom résonne sur ses lèvres, nom qu’il avait pu entendre de nombreuses fois, sentiment agréable au fond de la poitrine, sentiment d’appartenance à quelqu’un. L’autre l’aimait, lui et pas un autre, son nom lui faisait savoir, sans vraiment savoir pourquoi. «Tais toi.» A peine un mot et déjà perdu. Il ne lui en donne pas l’ordre, c’est plus comme pour lui rappeler, lui demander ou le supplier de se taire, parce qu’il n’a pas envie ou ne peut pas entendre l’autre homme, tout son corps se tendrait dans la peur de l’entendre dire ce nom une nouvelle fois. Yulian ne l’a pas encore cité une seule fois, ne peut se permettre de dire son nom, se dirait que la peine deviendrait trop réelle. Écrase une nouvelle fois le poing sur un visage qui ne se défend pas. Et ça l’énerve, ça le rend fou, de taper sans trouver résistance, tape dans le vide, démon de lui-même, tape dans un fantôme peut-être, une image balancée dans son esprit. Monstre sans nom, ombre d’un amant qui le laisse faire en lui parlant d’une voix douce et ridicule qu’il veut lui faire ravalée.

Les mots le frappent en pleine poitrine, des excuses, des excuses qui viennent du monstre. Pas le droit de les ignorer, interdiction de fuir cette réalité. Quelqu’un gueule à côté d’eux. Yulian relève la tête, scène ridicule, presque comique de phalanges rougies et d’un visage aux paupières fermées. Regard froid, maudit, réalisant la situation, ramenant à l’ordre. Baisse le regard, face contre les démons d’avant. Geste de recul, qui l’oblige à se relever, écouter la personne crier à leurs côtés. Crie trop fort, perce les oreilles, ramène dans un présent où il ne sont pas seul.

taistoitaistoitaistoitaistoi «Ta gueule!» Fais voler sa poigne dans le visage de l’inconnu, qu’il arrête de parler, qu’il les laisse tous les deux, arrêtes de prendre de la place dans des retrouvailles sanglantes, désagréables. Enfin il ne parle plus, plus rien à dire, sonné par un coup porté dans ses cordes vocales. Le regard se dépose de nouveau sur la figure au sol, pas relevée encore. Alors Yul attrape son col, se sert de l’adrénaline qu’il a dans son corps, réside là depuis quelques années semble t-il. Le ramène sur ses pieds, pas de coups déplacés, pas de rage non contenue, elle bouillonne encore dans son corps mais se cache à présent, pas envie d’entendre un autre geulante dans le chemin. Alors il le tire, connait l’endroit, le quartier, réalisation qui devrait être effrayante mais n’est que réaliste. Le tire vers le coin isolé, lumineux oublié où il ne pourront être que tous les deux. Rage au ventre tandis qu’il repousse la figure pour garder cette distance, cette sécurité.

«Je...» Mauvais départ, obligation de bégaiement qui l’énerve. «Pourquoi t’es là?» Pourquoi t’es réel? En vie, qu’est-ce que tu fous? «Qu’est-ce que tu fous ici?» Pourquoi tu m’as pas dis. Pourquoi t’étais pas là? Pourquoi t’es. «Pourquoi t’es mort?» Est-ce que? Est-ce que t’es mort?

Foule de questions, ridicules, douloureuses, qui se frappent, tapent leurs sorties entre ses lèvres. Bataille presque ridicule, incapable de savoir quel parti est où. Rage qui réside dans l’estomac, qui lui tire aux coins des yeux de l’eau, refuse de la laisser couler, il n’est pas le faible dans cette histoire. «Pourquoi tu m’as abandonné.» Pas une question, même pas envie de réponse, cette dernière serait trop douloureuse. Un pourquoi inutile lorsqu’il est question d’une accusation. Souvenir douloureux de la boite qu’on fout en terre, vide de cadavre, beaucoup de questions à l’époque. Les réponses résident devant lui, dans la figure qu’il n’ose même pas regarder parce que ce n’est même plus agréable de voir quelqu’un qui hante depuis des années déjà. Vérité frotte sa peau, posée contre sa jambe, envie de meurtre, envie de débarras, de voir l’autre peau disparaître, de voir la vraie version de lui-même.

Les doigts parcourent d’un geste distrait les points sur le poignet tandis qu’il garde encore les répliques acerbes au fond de la gorge, refuse de l’insulter parce que ce serait gâcher de la salive mais refuse de dire son nom de peur d’affronter la vérité, refuse de le regarder dans les yeux, parce que ce serait voir ce visage des souvenirs, doux sourires, doux rêves.

Crache sur sa tombe à la prochaine visite au cimetière.
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  Lun 8 Avr - 12:23
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