BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?
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Invité
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milles espoirs écorchés
Andreï & Isay
« And tell me why? Tell me why my mind keep racing, that he keeps telling me that it's you, my own obsession. Why does your smell lingers in my nose? Scared bitch. »
Les yeux braqués sur le papier, comme si les mots allaient couler d’eux mêmes. Peut-être? Garde bon espoir. Isay sait l’importance de ses mots. Il est là pour ça, c’est la personne qui a ses mots, leur importance. Ce soir la plume gratte l’encre sans y mettre tout son cœur. Ce soir l’encre ne teint le papier que de ratures et de soufflements. Lourd de sens, des respirations qui s’accompagnent de la fatigue de la dragonne, qui lui souffle des choses à l’oreille ses erreurs. Les écoutent, les prends en compte. Ferme les yeux. Écoute. Serpent. Échec. Échec. Des mots qui s’étalent, seuls trois ont du sens entre eux. La haine pas assez forte. Exprime que tu les hais. Que je les hais.
Haine commune, haine obligatoire qu’il n’avait pas avant, lorsque tout allait bien. Rien ne va plus à l’intérieur de lui. La main vient glisser le long des mèches blondes, repousse en arrière les rebelles qui veulent elles-mêmes s’enfuir. Mais pas de fuite de son crâne, même les pensées qui désirent s’échapper restent, elles se battent. Gladiateurs à chercher la vérité ailleurs.
Dis leur. Des échecs, des erreurs du seigneur, personne ne veut du monstre comme ami. Pas de créatures dans le voisinages. On était mieux sans eux, on est mieux sans eux. Pas vrai? Dis le.
Ah bon? Et lui? Qu’est-ce qu’il est? A porter la marque de la dragonne dans son dos, qu i descend le long de sa colonne, d’anciennes ailes qui ne grandiront plus jamais. Echec de cette créature, désire vengeance. Et lui? Isay désire? Dis le.
Dis le à voix haute. «On est mieux sans eux.» Fierté, sentiment qui descend dans la poitrine qu’il sait ne pas être le sien, ou du moins pas entièrement. Mais la voix ne ment pas totalement. Le monde se portait mieux sans eux. Sans qu’ils aient à avoir peur à chaque pas, à savoir que quelque part d’autres complotent pour leur fin. Isay sait. Créature de l’ombre, obligé dans sa condition. Assiste à ce qu’il est, obligé de respecter sa condition, d’être ce démon lorsque tout ce qu’il aurait voulu faire c’est aider les âmes à trouver le chemin pour le repos. Autre repos. Autre dieu. Une légende de moi, toi et moi.
Secoue la tête, Isay soupire une nouvelle fois. Repose la plume sur le côté de la feuille, regarde autour de lui. La lumière filtre par sa fenêtre et il se laisse aller dans la chaise de bureau, possiblement dans l’idée de fermer les yeux quelques minutes. Faire taire Lima qui gueule dans son esprit.
Toc toc à la porte. Porte pourtant ouverte. Relève les yeux.
«Entrez.»
(c) DΛNDELION
Mar 18 Juin - 0:07
Dmitri Romanov
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 324
milles espoirs écorchés , isreï
Me voilà dans le bâtiment de l'Intolérante, plus précisément à la rechercher d'un bureau désert. Je suis en avance sur l'horaire prévu pour la prochaine réunion, peut-être même beaucoup trop. Mon violon à la main, soigneusement rangé dans son étui, je fais le tour des quelques pièces. Je cherche un endroit assez tranquille pour pouvoir débuter l'écriture de ma prochaine chanson, quelque chose de sensuel, un peu moins dans mes registres habituels.
J'ai apporté un sac pour quelques affaires de rechange. Actuellement, je porte une tenue habituelle, un pantalon noir de style smoking mais plus moulant, une chemise blanche, un gilet noir, et mes cheveux bruns un peu décoiffés.
Je toque à un bureau, espérant qu'il soit vide. Une voix me dit d'entrer, ce que je fais avec une petite grimace. Un homme blond, de dos, est assis à un bureau, une plume sur le côté d'une feuille. La lumière filtre à travers la fenêtre, donnant une ambiance particulière à la salle. Deux vieux canapés en cuir trônant sur les côtés, avec une bouteille d'alcool en verre. J'observe l'homme que je pense reconnaître comme étant Isay, le grizzly.
- "J'espère ne pas trop déranger, mais je cherche une salle pour passer le temps. Je... J'ai amené mon violon, donc.. si je risque de déranger. Mais sinon, je peux me mettre ailleurs..."
Je ne suis pas très convaincue à l'idée qu'Isay accepte ma présente, pour le moins bruyante. Mais j'essaie de faire bonne figure pour qu'il accepte ma présence.
« And tell me why? Tell me why my mind keep racing, that he keeps telling me that it's you, my own obsession. Why does your smell lingers in my nose? Scared bitch. »
Croise les jambes, les yeux qui observent le visage de l’autre quelques instants avant de lui offrir un petit sourire, de lui montrer l’intérieur du bureau, à l’inviter à entrer.
Odeur agréable. Être de lumière. Protège, aime, aide. Odeur familière, sent le, renifle le, putain aime le.
«Je t’en prie, rentre, je ne peux dire non à un peu d’ambiance musicale, tout ce que j’entends depuis quelques heures est le bruit de mes propres soupirs.»
Un grand sourire, regard qui passe de haut en bas, suit du regard l’autre, comme s’il le regarde entrer, comme s’il le regarde avec grand plaisir. Et l’autre souffle dans les oreilles, souffle au grand plaisir, grand sourire.
Aime le, sa musique, ses regards.
Horrible sensation d’être un imbécile, d’être celui qui a un grand plaisir parce qu’il regarde simplement l’autre rentrer. Pervers de démon qui vit à l’intérieur de son crâne. Connerie enfin, connerie comme toujours. Mais pourtant aime à le regarder, aime à regarder ses choses lorsqu’elles plaisent son œil. Mais ce n’est pas l’œil qui l’attire plus que là, c’est tout, l’entièreté de lui-même, soleil dans les extrêmes.
«On s’est déjà vu.»
Hausse un sourcil à son attention, grand sourire sur le visage, comme s’il se moquait de lui, mais ce n’est pas de la moquerie. Pas de blague, pas de trop, juste lui, et eux et un sauvetage des plus banals, d’un sauvetage qui s’est déjà vu.
«Le discours du Tsar, c’est moi qui ai transporté ton corps.»
Se lève, la chaise qui grince, petit sourire sur les lèvres, retrace le filet de sang qui coulait de son nez, prêt à s’écraser sur le sol.
«Tu étais, vulnérable.»
Hausse un sourcil, petit sourire inscrit au coin des lèvres.
(c) DΛNDELION
Lun 24 Juin - 23:38
Dmitri Romanov
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 324
milles espoirs écorchés , isreï
J'observe de loin le grizzly. Il croise les jambes, ses yeux m'observent, voir carrément me dévisage. Je me sens étudié sous la moindre couture. Il m'offre finalement un petit sourire, et il m'invita à entrer. Je lui rends également un sourire en rentrant dans la pièce, mon étui à la main. Je lui lance un regard légèrement interloqué lorsqu'il prend la parole pour m'inviter à entrer. Travaille-t-il sur quelque chose ?
- "Tu travailles sur quelque chose d'important ?"dis-je avec curiosité.
J'avance vers les canapés en cuir pour y déposer mon étui. Je retire ma veste pour être plus à l'aise, puis passe une main dans mes cheveux un peu sauvages. Une étrange impression m'habite, comme si le grizzly continuait de me fixer de son regard particulier. Il est dos à moi, je ne me suis pas encore retourné pour lui faire face. Je dé-clippe doucement mon étui pour accéder à mon violon. Ce n'est qu'après ça que je me retourne vers lui.
Son regard est toujours planté sur moi, j'en profite alors pour détailler le grizzly un peu plus. J'admire ses cheveux blonds légèrement longs, sa barbe courte, ses beaux yeux bleus. À côté de lui, je fais bien pâle figure, mes yeux sont noisette très foncés et mes cheveux d'une nuance châtain foncé. Il ressemble trait pour trait aux stéréotypes russes connus à l'étranger. En comparaison j'ai l'air de sortir de la faculté de lettres, ou encore d'un étudiant parisien très romantique jouant du violon dans la rue avec un tee-shirt à rayures et un béret.
Le grizzly annonce que nous nous sommes déjà vu. Je cherche rapidement dans ma mémoire un souvenir correspondant à une rencontre, mais rien. Je regarde l'homme d'un air perplexe en attendant qu'il précise son information. Il hausse un sourcil à mon attention, un grand sourire sur le visage, comme s'il se moquait de moi. Je ne sens un peu mal à l'aise à l'idée d'avoir oublié le visage de mon sauveur, l'homme m'ayant transporté après le discours du Tsar.
- "Oh ! Je suis désolé, je voyais très flou ce jour-là, je ne t'ai pas reconnu. Je te dois des remerciements, Néhémie n'aurait sans doute pas pu me porter seul. Je me suis vraiment mis dans la merde ce jour-là."dis-je de façon honnête.
Difficile d'oublier la douleur que j'avais ressentie après l'utilisation de mon pouvoir. Ce jour-là, j'avais usé de mon don pour me protéger, mais également les gens autour de moi. Le pouvoir de la quatrième régisseuse affectait sans aucun doute les émotions, ou peut-être même quelque chose plus en profondeur. J'avais réagi très vite pour éviter le moindre souci. Malheureusement pour moi, je n'avais pas prévu d'être entouré d'aucun de créature surnaturelles. La douleur me vrilla tellement fort le cerveau que je m’éffondris de douleur, à la merci de la foule. Je n'avais pas beaucoup de souvenirs après ça, seulement la vague forme d'une silhouette et d'un visage.
Le grizzly se lève de sa chaise alors que je me remémore les événements de la place du Kremlin. La chaise grince, mais je ne m'en rend pas compte. Il s'avance jusqu'à moi, puis retrace le filet de sang qui avait menacé de tâcher ma chemise ce jour-là. Sentir sa peau contre la mienne me fait rougir légèrement, me laissant une impression étrange. La soudaine proximité entre nos deux corps fait battre mon coeur plus rapidement, avec des battements plus forts et plus profonds. Mon regard se plante dans le sien, cherchant à comprendre son intention tandis que ses mots me font frissonner.
« And tell me why? Tell me why my mind keep racing, that he keeps telling me that it's you, my own obsession. Why does your smell lingers in my nose? Scared bitch. »
Détaille, souviens-toi, prends en, respire le, contraint le à rester juste auprès de toi.
Imagine la forme assise sur ses genoux. Le blond détourne les yeux pour regarder ses papiers encore une fois. L’autre grogne au fond de lui, mais il ne veut paraître plus étrange qu’il ne l’est déjà.
«Un des nombreux discours.»
De ceux qui vont passer sous les portes en hiver, placardés dans la ville en pleine nuit pour qu’on ne voit le visage de l’inquiété. Des discours, des mots de haine et de mots pour faire réaliser la population.
«Rien qui ne peut-être accompagné d’un peu de douceur.»
La musique? Ou l’homme? Un mélange des deux peut-être.
Dis lui. Appuie sur sa douceur.
Mais Isay ne l’écoute pas, repousse cette voix dans sa tête comme il sait si bien le faire et avance vers l’autre, impose son visage. Pas d’idée de violence physique, pas comme une figure imposante, écrasante, pas comme s’il voulait faire disparaître l’autre. Et c’est si rare. Elle qui veut toujours voir tout le monde disparaître elle cri que l’odeur de l’autre lui est agréable. S’il n’avait pas appris à faire semblant, Isay serait surpris.
«Ce n’est rien. Tu n’étais pas très lourd.» Rigole doucement. «C’était presque un plaisir, oh moins tu as fais attention aux autres.»
Passe la langue sur les lèvres. Isay qui ne sait pas réellement comment il le sait, peut-être que c’est la Lamia en lui qui le savait avant les autres. Mais le garçon en face de lui avait fait quelque chose ce jour là, moment d’attention envers lui et envers les autres.
Coeur qui bat rapidement, elle l’entend. De l’effet, tu lui fais de l’effet. Sensation de victoire pour elle, sans qu’il ne sache réellement pour quoi. Peut-être que c’est parce que ses doigts caressent la peau comme ils avaient pu le faire autrefois. Se souvient de la couleur du sang, douce dans la journée qui n’allait pas arrêter d’en voir couler. Peut-être avaient-ils échapper au pire. Les doigts glissent encore quelques instants avant qu’Isay se décale avec un petit sourire. Elle rage à l’intérieur de lui. Attrape le, plante le, mange le. Fais en quelque chose.
Mais il ne fait que de lui rendre son espace, d’étudier l’étui.
«Joue moi quelque chose.»
Il relève la tête. La question sonne presque comme un ordre et pourtant Isay laisse sa voix en suspens, que l’autre puisse décider.
(c) DΛNDELION
Lun 5 Aoû - 11:36
Dmitri Romanov
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Impétuosité : 324
milles espoirs écorchés , isreï
Isay me précise travailler sur un discours, l'un de ses nombreux discours. Certainement un texte pour ses fidèles ? Surement. Il semble accepter ma présence comme une sorte de douceur à moins qu'il ne parle de ma musique ?
Mon regard se plante dans le sien, cherchant à comprendre son intention tandis que ses mots me font frissonner. Il rigole doucement, me disant que je n'étais pas très lourd. C'est plutôt vrai, je suis assez fin, ou plutôt presque dans la norme pour mon âge. Mon regard observe ses yeux, et cette bouche qui me dit que c'était presque un plaisir de me porter. Il passe sa langue sur ses lèvres, je le voie.
Mon coeur bat rapidement, trop même. J'espère qu'il ne peut pas l'entendre, ni même le sentir. S'il passe sa main dessus, il pourrait sentir les battements. Ses doigts contre ma peau, et son corps si près du mien. Il me dépasse, m'enferme de sa présence. Finalement, ses doigts ne s'attardent que quelques instants avant qu'il ne se décale avec un sourire. Je retrouve mon espace vitale, tandis que je suis du regard le Grizzly, il étudie mon étui de violon. Il me demande ensuite de lui jouer quelque chose.
Je souris doucement en m'avançant vers mon violon, en même temps je réfléchis à une chanson plutôt calme mais entraînante. J'attrape mon violon puis je fais signe à Isay de s'installer sur le canapé. Je me mets en place, légèrement face à lui pour pouvoir le regarder. Mes doigts commencent à pianoter sur les cordes du violon tandis que je commence à chanter.
- "When you're away I try to focus on things I need to do but my hands are shakin', cause I'm just mad about you.
When by myself I think of all that may or may not be true. And I'm scared of falling falling hard without you.
But then I see your smile. And suddenly I feel stronger, I feel proud. that's when I man up. And girl, there's a thing I gotta say out loud.
You got my heart. Baby, I know this time it's true So I came to love you. And that's what I'm gonna do.
And I just hope, deep in your heart you feel it too. Cause I came to love you, and that's what I'm gonna do.
When we're apart I walk around all day with your name in my heart And I can't stop dreamin' the sweetest dreams about you.
I lay awake when you're not in my bed. Because I can't get you out of my head And I feel so foolish. The biggest fool without you.
But then I see your smile and all the sudden I'm happy, strong and proud. That's when I man up. Girl, do you mind if I say this out loud.
You got my heart. Baby, I know this time it's true So I came to love you. And that's what I'm gonna do.
And I just hope, deep in your heart you feel it too. Cause I came to love you, and that's what I'm gonna do."chantais-je.
« And tell me why? Tell me why my mind keep racing, that he keeps telling me that it's you, my own obsession. Why does your smell lingers in my nose? Scared bitch. »
Silence de l’esprit Ouvre ton âme Aime le dessin Adopte le chant Vibre dans l’harmonie
Doucereux grondement au fond ta gorge, tu sens bien la dragonne et ses douces attentions, si rares qu’elles n’en sont que plus majestueuses. Apprécie le son et sans savoir comment tu es déjà debout, regarde le spectacle de plus prêt, comme si tu te sentais plus vivant, toi ayant déjà marché parmi les morts. La voix pénètre le corps, doucereuse. Elle passe les barrières de son âme et les frissons sont tels que tu pourrais l’attraper maintenant et ne pas le laisser partir.
Mais tu es bien élevé, tu sais faire mine. Tu attends qu’il finisse son morceau, que les notes s’étouffent dans la salle. Les yeux dans les yeux.
«C’était magnifique.»
Tu en penses chaque lettre, chaque syllabe, chaque souffle. Coeur éteint qui ne vit que pour les richesses matérielles, tu convoites une autre richesse. Alors tu t’avances, un pas encore, quitte à venir poser une main sur la sienne, celle posée sur les cordes du violon. L’autre trouve son visage, vient caresser les pommettes qui te font frisonner. Sa peau est toute aussi douce sous tes mains et tu apprécie chaque instant. C’est plus fort que toi, tu pousses doucement l’instrument, la main sur la sienne pour venir te rapprocher toi dans cet espace. T’es plus grand que lui, à ton habitude. Souffle doux, mais bientôt éreinté. T’approches tes lèvres, la main anciennement sur le violon est maintenant autour de sa nuque. Tu sais pas s’il est d’accord ou pas, trop fort pour toi, l’instinct qui te pousse à venir poser tes lèvres sur les siennes. Juste Jamais autre part Refuge
(c) DΛNDELION
Jeu 8 Aoû - 0:43
Dmitri Romanov
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Je joue pour Isay, uniquement pour lui, mon seul publique dans cette salle. Je n'ai jamais vraiment donné de représentations privées comme cela, à part pour ma famille. Isay semble apprécier le son, toute la chanson. Nos regards sont accrochés, les yeux dans les yeux. Il est debout, devant moi, disant que c'était magnifique.
Il s'avance de nouveau, un pas, puis un autre. Il dépose sa main sur la mienne, celle posée sur les cordes de mon violon. Son autre main caresse mon visage, passe sur mes pommettes. Mon corps frisonne, une vague de chaleur me gagne. Mon souffle se raccourcit, sous ses caresses, ses mains plutôt douces. Il pousse doucement l'instrument, qui vient se poser sur mon côté. Il se rapproche, comblant l'espace. Il me domine de sa taille, de son souffle doux et chaud, mais presque aussi rapide que le mien.
Ses lèvres s'approchent des miennes, je sais ce qu'il va arriver. Je ne tente rien pour l'empêcher, je le veux également. Une main sur ma joue, l'autre autour de ma nuque, ses lèvres se posent sur les miennes avec une certaine douceur mais marqué par de l'avidité. Je profite du baiser, de ses lèvres gourmandes, ma main libre vient caresse son visage en remontant sur sa chevelure blonde. Le baiser s'éternise jusqu'à-ce que nous manquions de souffle. J'enchaîne sur un deuxième rapidement, l'empêchant de trop s'échapper.
« And tell me why? Tell me why my mind keep racing, that he keeps telling me that it's you, my own obsession. Why does your smell lingers in my nose? Scared bitch. »
Oh il t’empêche de t’échapper. Lèvres douces l’une sur l’autre. Apprécie cette proximité que tu ne considères pas de malsaine pour une fois. Toi et le contact que tu imposes en permanence. Peut-être que tu l’as imposé ici, initié le contact de ses lèvres contre les tiennes. Mais tu n’as pas l’impression que ça le dérange vraiment, sensation d’avoir trouver sa place. Doux soupire qui s’échappe de tes lèvres tandis que tu prends un peu d’espace, regarde le dans les yeux pour respirer un tout petit moment. Apprécie encore et encore Dévore son âme, sa sensation d’être Accouple, un et un qui forment notre deux Respire, son odeur, imprègne là dans notre esprit
Doux sourire, regard dans l’autre. «Je pense que la musique nous a emporté l’un comme l’autre.» Et pourtant tu n’as pas besoin de musique pour te sentir encore emporter. Regarde le intensément. «Je ne saurais dire ce qui m’est passé par la tête.» C’est Elle. Tu le sais bien mais tu ne peux te permettre de le dire à lui. Ta main vient trouver le creux de ses reins, se pose comme si l’endroit lui avait toujours appartenu. Et c’est vrai que tu te rends bien compte de la sensation qui t’envahit, loin d’être de la gêne, elle n’est qu’un profond plaisir que tu cherches à trouver comme un miroir dans les yeux de l’autre.
Tu fais mine de t’éloigner, au moins pour avoir la vue d’ensemble, l’idée te fait encore sourire avant que tu t’avances, la main qui vient caresser celle sur le violon, enserrer l’instrument en enserrant la main. Tes lèvres se retrouvent à frôler son oreille, un toucher fantôme, délicat mais pourtant envoûtant. «Je pense que tu peux poser ton violon, Andreï.» Appuie sur le prénom, aime la façon dont il roule sur ta langue, comme un doux sourire dans une journée enneigée.
Frisson gustatif, dévore le.
Encore, comme si elle voulait vraiment le voir disparaître pour qu’il ne soit qu’à toi. Et tu ne peux pas chasser l’idée, elle qui revient au galop.
(c) DΛNDELION
Dim 18 Aoû - 17:01
Dmitri Romanov
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Je l'empêche de s'échapper le temps de quelques instants dans un baiser volé. Nos lèvres s'apprécient mutuellement, si douces l'une contre l'autre. Sa proximité ne me dérange pas, je suis plutôt à l'aise contre lui. Nos lèvres se séparent dans un doux soupir. Je regrette déjà cet espace entre nous qui se creuse, j'aurais voulu qu'il me serre dans ses bras.
Nos regards se croisent, tandis qu'Isay brise le silence en prenant la parole. Son regard est intense, je souris au compliment sur ma musique. Je ne sais pas quoi répondre à tout ça. Que dire ? Sa main vient trouver le creux de main reins pour s'y poser, d'un geste naturel. Mes joues sont rouges après cet échange très intense, doucement, la température retombe et je me sens un peu gêné.
Isay s'éloigne un instant en m'observant, avant de revenir vers moi, sa main venant caresser la mienne sur mon violon. Il serre ma main, qui elle-même serre le violon. Ses lèvres s'approchent de nouveau de mon oreille, la frôlant. Des frissons parcourent mon corps sous le toucher délicat et envoûtant. Il me dit de poser le violon, et doucement je le laisse s'échapper sur le canapé. Mon prénom roule sur sa langue, appuyé par sa voix. Plus rien n'occupe mes mains, je suis libre de les replacer sur lui.
Je tourne doucement mon visage pour venir retrouver les lèvres d'Isay, bien décidé à faire durer un peu plus ce flottement entre nous. L'une de mes mains vient s'agripper à son col de chemise tandis que l'autre tire sur sa chemise pour l'entraîner vers le canapé. Mes pieds reculent doucement sans vraiment savoir jusqu’où reculer, puis je percute le rebord. Doucement, j'entraîne Isay avec moi, sans lâcher ses lèvres. Je m'enfonce contre la surface en cuir noir, parfaitement confortable, la main agrippé à sa chemise remonte ébouriffer sa chevelure blonde.
« And tell me why? Tell me why my mind keep racing, that he keeps telling me that it's you, my own obsession. Why does your smell lingers in my nose? Scared bitch. »
Tombe, l’un sur l’autre, les corps qui s’entrechoquent. Il t’écoute comme si ta parole était la parole divine. La dragonne ronronne presque de contentement, heureuse de voir que celle qu’elle a choisit vous écoute sans y repenser. Les corps sont près de l’autre. Et la sensation n’en est que plus agréable. Un doux sourire éclaire ton visage tandis que tu viens trouver ses lèvres une nouvelle fois. La situation te convient parfaitement, tu as laisser tes doucereuses déclarations, tu as vu le musicien laisser tomber son instrument pour votre pur plaisir, que demander de plus, l’attention tu l’as, le désir, attiré, attirant, tu le sens au fond de tes veines, prêt à imploser.
Tu es le corps au dessus du sien, sourit à cette idée, vient passer une main dans ses cheveux, qu’elle y reste, sensation douce contre tes doigts. La deuxième s’attarde déjà sur l’ouverture de sa chemise, comme si tu voulais lui retirer d’un seul coup. Le contact de la peau te manque, tu serais bien plus capable de l’observer, de l’apprécier s’il ne portait la couche de vêtements sur lui. Arrache Déchire Mord Brûle
Elle aussi veut voir ses vêtements disparaître, alors tu cherches son regard, comme son accord silencieux. Tu as beau être un monstre, une sorte de parole divine qui t’oblige à respecter cette idée là. Le regard dans l’autre, t’as ton accord. Un sourire berce tes lèvres avant que ces dernières viennent glisser dans le cou du jeune homme, tâte le terrain. Goûte le comme désire tant l’autre toi, goûte sa peau et cette odeur qui te déchire l’estomac, t’as hâte de pouvoir faire passer ta langue là où tu le désires. Doux souffle qui lui caresse la peau, les dents viennent la gratter presque. Tes mains s’activent pour faire tomber son haut. Et pourtant tu prends le temps, parce que vous l’avez.
(c) DΛNDELION
Mar 27 Aoû - 0:53
Dmitri Romanov
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Je nous entraîne jusqu'au canapé en cuir, un magnifique modèle de la belle époque. Nos corps tombent l'un sur l'autre, ils s'entrechoquent. Je commence à appréhender ce que je viens de débuter, je n'ai pas fréquenté un homme depuis plusieurs années. Pourtant, la sensation de nos deux corps si près l'un de l'autre me fait ressentir une grande chaleur en moi, c'est une sensation agréable.
Un doux sourire éclaire son visage tandis que nos lèvres se rejoignent dans un nouveau baiser. Son corps est au-dessus du mien, il me surplombe, me domine. L'une de ses mains passe dans mes cheveux, le contact est doux. La deuxième s'attaque à ouvrir ma chemise. Mon coeur bat rapidement tandis que les boutons s'ouvrent un à un, je m'atèle à lui retirer la sienne afin de ne pas être le premier dévêtu. Isay semble chercher mon regard pour avoir une sorte d'accord silencieux, et je lui offre.
Le désir commence largement à faire son chemin dans mon corps, ma peau est comme électrisé, chaque contacte me procure une infinie satisfaction. Ses lèvres contre mon cou m'arrachent quelques soupirs de plaisir, son souffle caresse ma peau, et ses dents viennent presque la gratter. Ses mains s'activent pour retirer entièrement ma chemise tandis que je déboutonne encore la sienne. Lorsque sa chemise est ouverte, j'entreprends de lui retirer d'une main, tandis que mon autre main passe sous sa seconde couche de vêtement pour caresser ses abdominos. Quelques souvenirs de mes dernières expériences sexuelles entre hommes me reviennent en mémoire, ce qui me permets de me sentir un peu moins perdu.
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