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 mad about you ft. Velkan


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Cancane la greluche au pied de l'immense bâtisse. Ondine dont l'aura titille tohu-bohue d'émois. Belle jeunesse; fragile qui ne peut que s'émouvoir du succube sous leurs yeux. Courbettes et simagrées conduisent la chimère à caqueter. Et glousse plus fort encore sous les lucarnes silencieuses. Poignée de mirettes curieuses sondent la nouvelle arrivante. Meute à la fois perplexe et fasciné par l'étalage d'une beauté artificielle. Sûre que lézard s'enorgueillit. Flamme séductrice, poussant le plus faible à venir s'y brûler. Ventre rond sous la dentelle dont la faim creuse davantage les côtes. Illusion surfaite de la fleur-même de l'âge. Trop âgée pour être membre de la marmaille, mais trop jeune pour ne point attiser quelques songes fantasques.

Pourtant ingénue dans son apparat d'étudiante franchement peu fréquentable, ménesse ondoie d'un joug mirifique. Sots, qu'ils sont ! Aucun d'eux n'appréhende la laideur qui se calfeutre habilement derrière les risettes adolescentes. Suffit d'échapper au fléau qu'elle se plaît à étendre çà-et-là; sorte d'étreinte méphistophélique enivrant caboche et capturant raison au cœur d'un étau sulfureux. Vile néréide ! Sirène d'un amour factice. Cruauté gratuite d'une lassitude éternelle. Ce qu'elle s'ennuie du temps qui s'étiole, la pimbêche ! Minette capricieuse; avide d'un brasier encore inconnu jusque là.

Mais Lilith n'est pas ici pour eux, non. C'est Lui, que l’œil guette l'air de rien. Velkan. Vision fantasmagorique d'une bestialité muselée. Émotion vive qui fait trémuler l'échine quand l'esprit se laisse porter par quelques aspirations farfelues. Obsession tordue que de le pousser à enfreindre les limites imposées par ses propres soins. Jeu méphitique qui n'en amuse qu'une seule: elle-même. Parasite omnipotent dont sujétion se resserre en douce. Vipère insidieuse, louvoyant entre remparts sans trop de peine. Ce qu'elle est tenace mine de rien ! Au grand dam du malheureux.

« Monsieur le directeur ?, qu'elle l'interpelle en dévorant la distance entre eux.

Pauvre gaillard, point besoin d'une parole pour qu'elle ne décèle déjà son embarras. Minois s'étire alors d'un rictus langoureux. Bien entendu, demoiselle ne se prive pas pour ajouter quelques fioritures à son cinéma. Yeux de biche papillonnent. Minaude la gourgandine à ses côtés. Evidemment, qu'elle attire l'attention du monde extérieur, tandis que plante se love contre la rigidité d'un corps réfractaire. Pas le moindre scrupule à venir asticoter fureur au beau milieu des couloirs bondés d'adolescents indiscrets. Au contraire, cela éveille une émulsion déliquescente entre les lombes.

– Je crois que nous n'avons pas terminé notre... conversation la dernière fois.

Gamine fait naître doute sirupeux. Déclaration suspecte faisant s'ouvrir les claquoirs autour d'eux. Et bien qu'elle se languit de pouvoir céder à l'hilarité, Eeva s'agite sous son nez faisant mine de ne pas assimiler l'énormité de ses propos. Garce ! Nymphe insiste d'ailleurs alors qu'elle semble danser contre lui; catin famélique.

– C'est... important, Monsieur. »

Lippes murmurent à l'oreille; souffle incandescent qui s'éjouit d'effleurer le derme. Golem tyrannique n'autorisant aucun repos.
  Dim 5 Mai - 18:17
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mad about you

suck on it, evil






E
ffervescence estudiantine, capiteux remugles pubescents qui embaument l'entièreté de l'antre pédagogique. Il y règne une atmosphère immuable, une sempiternelle jouvence qui se succède au grès des générations pour ne hisser que curieuse jeunesse. C'est l'ardeur de vie qui pulse dans les artères de l'Université, les galbes s'entrecroisent, s'ajustent et se bousculent. D'aucuns cherchent à gagner leur présent cours, il est l'heure pour les trémulants encéphales de s'abreuver de la sapience de leurs aînés. Dans ce truculent cheptel, Velkan entraperçoit encore la silhouette spectrale de son lui d'autrefois ; clébard ivre de sciences, alouvi des plus simples desiderata d'une existence en fleuraison. Cette époque hyaline, aseptisée d'obligations et de quant-à-soi. L'oeillade parfois vague, tendrement assoupie dans ses réminiscences, il fait naufrage dans ce qui furent ses plus belles années. Et d'épigone il est passé maître. De maître, il a ceint son crin blondin d'une coiffe autrement plus régalienne. Monsieur le Directeur, non sans fierté – non sans peine.

Drapé d'une chemise liliale faisant luminescence sur sa gueule hirsute, le quidam serre la pogne d'un professeur en ricanant aimablement à un trait d'esprit. Autour d'eux, les élèves se pressent et se compressent pour pénétrer dans les salles. Il les couve d'un œil bienveillant, à l'orée du paternalisme tant il se voit incapable de farder son fol altruisme. Vieux lupin gargouille d'une conséquente portée, récoltant salves de salutations auxquelles il renvoie mouvance des lippes ou signe de crâne. Nonobstant sa présence somme toute volontaire, il se languit que les corridors retrouvent de leur ambiance paisible, lui qui exècre lorsque la ruche bourdonne de trop. Heureusement, la petite foule se dégrossit, lui octroyant de ne pas aisément céder à cette agoraphobie intrinsèque à son espèce.

Mais voici. Augures délétères. Une fragrance, soudain, qui conquiert sa truffe et éthérise sa prestance. Les naseaux se meuvent, se froncent à cette senteur qu'il qualifierait d'opiacé amalgamé de ciguë. Il y a quelque chose d'âcre dans l'air – quelque chose pour lequel les hédonistes auraient crevé de désir. Entre tous, il reconnaît ce parfum qui amarre bientôt à sa rencontre. Il lui faut le constater de ses yeux horrifiés pour y croire. La catin. La pute de son pandémonium terrestre qui ose faire offrande de son stupre en pareil endroit. La première de ses toxines discursives liche son échine d'un indicible frémissement. Il tique, même, à la mélodie de cette voix qui s'en vient le damner. L'attention effarée des uns et envieuse des autres lui est vouée, dans ce couloir où la rythmique des troupes est tronquée des curieux qui ralentissent ou s'immobilisent. Succube se love à sa structure, infaillible d'apparence il demeure, trop préoccupé par les témoins de cette vaudeville. En dedans, les prémices de l'orage se distinguent. Démone chaloupe de trop près, déjà, contamine les hypothèses fantasques des observateurs qui vrombissent à ses esgourdes comme d'indésirables guêpes. Gueule endurcie, il se jette à la sauvegarde de son innocence et de sa réputation. La paluche épouse l'une des épaules, et d'un geste péremptoire mais encore mesuré, creuse une distance de sécurité entre bourrelle et victime.

« Pas moins d'un bras entre vous et moi, madame. » Agrichée à sa placidité, acerbe réplique sous couvert de bienséance ne désarme en rien le tapage des susurres environnants. Mais à défaut de dulcifier les ardeurs, il s'arroge le rôle de l'homme sans culpabilité, maître de la situation. Contrôle d'apparence qu'il sait éphémère, aussi, se hâte t-il de rappeler les troupes à l'ordre. « Je peux peut-être vous aider à faire preuve de plus d'indiscrétion encore ? » Le phonème tonne, guttural et cette fois exempt de douceur à l'égard de ces petits cons. Il balaye l'assemblée d'un regard sans nécessité d'idiome, déjà, l'on entame une fuite avisée. « Dans vos classes ! » Le membre brachial se tend avec la grâce d'un monarque exortant à sa soldatesque, un claquement de doigt en guise de cor d'exécution. Les derniers réfractaires ne se font plus prier et disparaissent.

Mutisme ambiant, alors. Silence sépulcral, algide considération de l'Ispolin qui décoche une lorgnade torve à la ribaude en représentation. Un instant hors du temps, brisé par une volte-face qui le fait s'éloigner de plusieurs pas. A mi-chemin, les prunelles céruléennes pivotent, harpent avec défiance une Eeva qu'il convie à le talonner. Connerie, assurément. Mais il sait, que la chienne n'a pas encore fini de jouer. Quitte à ce qu'ils entament une nouvelle valse morbide, autant qu'il puisse mener un semblant de danse. Il se remet en route, progresse sans crachoter mot durant de longues minute, itinéraire parfaitement ébauché à l'esprit. Confronter pareille hydre exige plus de ruse que de force, il lui faut mettre leur duel à l'abri des regards. Il patiente jusqu'à disparaître à l'angle d'un nouveau corridor, où cette fois, il s'arrête. L'ouïe guette les foulées, prédateur prompt à éviscérer la chasseresse. Qu'elle s'avance. Jusqu'à l'ultime seconde. Il est trop tard, lorsqu'il harponne brutalement l'encolure de la noire sylphide qu'il percute contre le mur le plus proche, quitte à lui en morceler le rachis. Sa patte s'écrase à son cou de biche, l'entoure... mais point ne serre. Pas idiot, le loup sait qu'une seule preuve visible d'agression, en ce lieu, dans cet accoutrement, pourrait être le point d'orgue de sa carrière.

« Espèce de vipère... » Mandibules contracturées, il grogne en muselant toute l'omnipotence de la bête qui dort. « Comment oses-tu venir me harceler ici... ! Je t'ai déjà dit que je ne tolérerais pas plus longtemps ce que tu essaies de faire ! »
  Jeu 9 Mai - 17:38
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Tout crépite en elle. Sorte de brasier intarissable qui ne trouve jamais le repos. Et s'il fatigue par moment, il lui suffit de songer au canidé. Souvenir pernicieux d'une danse lancinante dont le venin se répand chaque fois un peu plus. Joug fallacieux. Et cela se diffuse entre les alvéoles, gangrène les ventricules qui ne palpitent plus que pour ces heures sépulcrales où l'un et l'autre s'immergent dans quelques remous impétueux. La totalité de son être idolâtre ces instants d'errances profondes, ces minutes folâtres qui lui rappellent qu'elle n'est plus qu'un amas de terminaisons nerveuses, de pincements péremptoires entre les lombes. Vile sirène n'acclamant, finalement, que le coup de grâce pour apaiser le bûcher de cette nature délétère.

Et c'est lui que sa concupiscence quémande lorsque les bras décharnés de Nyx enlace ses jours. Lui, devant lequel elle s'agenouille en songe. Illustration même d'une férocité à la fois mortelle et métaphysique. Pèle-mêle d'émois putrides dont la fougue tambourine à travers chacune de ses expirations. Sûr que son abdomen n'en attend que l'étreinte. Vila; néréide obsessionnelle, victime de ses aspirations les plus sinueuses. Point de clémence pour le malheureux que viscères prennent pour cible. Point d'accalmie. Ouragan menace dans l'obscurité, se gonfle d'appétence dans l'espoir fou de tout dévaster.

Aucun embarras, donc, pour la jouvencelle qui s'expose aux mirettes de la marmaille moscovite. Au contraire, la voilà qu'elle exacerbe son badinage. Ambivalente la gourgandine: femme et enfant. L'une et l'autre. Elle se contrefiche pas mal des murmures qui résonnent le long du corridor. De toute évidence, Eeva ne souhaite que cela: attirer l'attention de milles yeux sur eux. Sourire de l'ingénue quand Velkan gronde menace tacite. Frénésie animale qui éveille davantage la fureur de sa passion. Elle se courberait bien ici, devant lui et face aux autres. Point de moralité, point de mesure. Eeva n'admet qu'absolution.

« Vous voilà bien effarouché. J'imagine pourtant que vos élèves en ont vu d'autre...

Elle glousse alors de son allusion. Ses prunelles rencontrent celles d'une adolescente. Lueur insidieuse qui trémule d'une jeunesse tumultueuse. A peine surprise que jouvence s'ébranle de l'imaginer dans quelques conditions grivoises. Sourcil s'arque dès lors de percevoir convoitise valser au cœur des iris incandescentes. Eeva retrousse museau, dévoile gueule carnassière. Lionne s'hérisse. Lionne défend son territoire. Mais Velkan n'a d'yeux que pour elle, du moins prétention l'incite à s'en convaincre.

– Craignez-vous que vos étudiants ne voient votre véritable nature ? Cette... sauvagerie qui se dissimule sous ces larges épaules...

Sans surprise, la vipère ne se fait pas prier pour talonner le fruit de toute son agitation. Démarche féline et famélique. Rictus mutin à leur auditoire. Quelques mètres plus loin et c'est sa colonne qui rencontre douloureusement le mur, balayant l'espace d'une seconde le minois railleur de la ménesse. Poigne despotique s'en vient emprisonner le gosier, lui dérobant un souffle équivoque. Un frisson remonte le long de son échine pour en étourdir jusqu'à ses sens. Voilà qu'elle ricane l'impudente, bien plus grisée que terrorisée par sa fièvre. Masque lancinant, ne clamant finalement que giroflée.

– Ici vraiment ?, qu'elle minaude, Et qu'allez-vous faire, hm ? Me tuer peut-être ?

Elle rit. Ses doigts courent le long du poignet dont les muscles et les tendons menacent de céder par tant de fermeté. Sa caboche s'agite imperceptiblement.

– Non, vous n'êtes pas ainsi... vous, vous êtes quelqu'un de bien, n'est-ce pas ?

L'hilarité lui prend dès lors les tripes.

– Du moins est-ce sûrement là ce que vous pensez, Monsieur Le Directeur. Mais vous ne pourrez refouler éternellement l'animal tapis là dessous », chante-t-elle en tapotant son plexus d'un index inquisiteur.
  Jeu 16 Mai - 17:06
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